Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère [ EN CORRECTION ]

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As' selem Alaykoum wa rahmatu ta'ala wa barakatu'
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Quelques jours plus tard...

18h45

Point de vu Nehla:

Depuis un laps de temps, je me trouve dans la cuisine, m'attelant à la préparation d'un dîner en vue de recevoir nos invités ce soir, pour célébrer le début du mois sacré du Ramadan.

Dans ma routine habituelle, je me retrouve souvent seule à la maison, sans personne pour m'apporter une assistance dans la finalisation du dîner.

Mon front se plisse de perplexité lorsque mes oreilles captent le son d'un grincement provenant du salon.

Je fais une pause dans mes occupations et me dirige vers le robinet pour procéder à l'hygiène de mes mains. Ensuite, j'utilise un chiffon que je dépose délicatement sur le plan de travail avant de quitter la cuisine et me rendre au salon.

Alors que mes yeux se posent sur Zahyn, allongé sur le canapé, je le vois fixer l'écran de la télévision qui diffuse un dessin animé. Un soupir d'exaspération s'échappe de mes lèvres avant que mes yeux ne roulent légèrement.

Lorsque son regard se fixa sur le paquet de chips posé sur la table basse, il ne put résister à la tentation et le saisit immédiatement. Sans attendre, il prit une chips du paquet et l'amena délicatement à sa bouche.

Cependant, en plein milieu de son geste, il s'immobilise, comme si un souvenir lui revenait en mémoire de façon soudaine,

Zahyn : Ah putain c'est vrai je jeune.

A l'entente de son commentaire  je ne pu retenir un sourire qui s'est dessiné sur mon visage en réponse.

Cependant, mon sourire s'effaça instantanément lorsque le paquet de chips qu'il avait en main se renversa malencontreusement sur le canapé où il était assis. C'était le même canapé que j'avais pris le temps de nettoyer et ranger quelques minutes plus tôt.

Lorsqu'il sembla prendre conscience de ma présence, il m'accueillit chaleureusement en agitant vivement la main, arborant un large sourire qui dévoilait toute sa dentition, ainsi que les morceaux de chips coincés entre ses dents.

Moi, je ne cesse de le regarder dégoûtée.

Zahyn : Ça fais longtemps tu trouve pas, Moukhloul ?

Qu'il aille se faire foutre.

Je maintiens mon regard fixe sur lui, avançant lentement jusqu'à ce que nous ne soyons qu'à quelques mètres l'un de l'autre. Son regard ne se détourne pas du mien.

Alors que mes yeux se posent sur le canapé désormais parsemé de multiples miettes orangées, je plonge à nouveau mes iris gris dans les siens.

Les bras croisés sous ma poitrine, j'adresse un regard incitatif pour lui signifier de ranger ce qu'il a fait, mais il semble ne pas saisir mon message.

Zahyn : Quoi ?!

Moi : J'espère que tu comptes nettoyer ce que t'es fais.