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As'selem alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'
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{...}

Quelques jours plus tard...










LYCÉE









11h13


Point de vu Nehla:

Alors que ma tête est entièrement enfouie au creux de mes bras soigneusement croisés sur la table de classe, je me trouve actuellement en proie à une lutte acharnée contre le sommeil qui menace de m'emporter.

Le temps s'écoule maintenant depuis près d'une demi-heure depuis le début du cours, et je me retrouve totalement dépourvu de motivation pour prêter attention et prendre des notes pendant cette leçon.

Je me trouve dans un état d'absorption totale, mon esprit étant complètement captivé par mes pensées, ce qui entrave grandement ma capacité à me concentrer. Que ce soit en pensant à Zahyn, Tekwan ou même Leyna, je suis incapable de détourner mon esprit vers autre chose.

Je suis consciente que l'échéance se rapproche à grands pas, et il est impératif que je porte une attention soutenue à ma participation en classe ainsi qu'à la prise de notes.

Si par malheur je n'arrivais pas à décrocher mon baccalauréat, je ne pourrais me pardonner cette défaillance et je serais même incapable d'affronter le regard de mon frère, qui avait tant d'espoir en ma réussite.

Alors que j'étais plongée dans mes pensées, je fus subitement tirée de ma rêverie par une légère tape sur l'épaule, signe qu'une personne souhaite attirer mon attention.

Je redresse ma tête avec curiosité en direction de cette personne qui, à n'en pas douter, ne pouvait être autre que Anïa, ma camarade de classe qui avait pris place à mes côtés. Et, comme je m'y attendais, c'était bien elle qui se tenait là, avec un sourire chaleureux.

Je lui adresse un regard empreint de bienveillance, cherchant à comprendre la raison qui l'a poussée à m'appeler. Elle me répond alors d'un sourire énigmatique, puis entrouvre les lèvres pour entamer sa phrase, laissant planer un suspens captivant.

Anïa : Tu veux que j'écrive ta leçon ? T'as l'air fatiguée, ça me dérangerai pas de le faire à ta place, tu sais ?

Bien que je ne cesse de me plaindre quotidiennement de l'ennui profond qui règne dans ma classe, je dois admettre qu'Anïa est la seule personne que je parviens à supporter avec une certaine bienveillance.

Son attitude bienveillante et sa générosité à mon égard, sans que je n'aie rien fait pour mériter un tel traitement, m'ont toujours touché profondément. Dès notre première rencontre, j'ai immédiatement ressenti une appréciation sincère à son égard.

Son aura dégage une bienveillance indéniable, et seuls les esprits envieux oseraient contredire cette évidence.

Avec une courtoisie similaire à celle dont elle a fait preuve, je tourne la tête de gauche à droite pour décliner poliment sa demande. Cependant, il semblerait qu'elle ne partage pas mon point de vue, car elle s'empare du cahier qui se trouve à mes côtés et l'ouvre à une page vierge.

Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère  [ EN CORRECTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant