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Indubitablement, l'exaspération s'était emparée de moi en ces temps troublés.
- Diana : Réalises-tu l'ampleur de ton acte? ma mère s'écria au téléphone,
- Elie : J'ai simplement exprimé la vérité en face, répliquais-je avec véhémence à mon tour.
- Diana : Tu honoreras la famille en rectifiant cela, aujourd'hui même, déclara-t-elle.
- Elie : Non, je ne m'abaisserai pas à des excuses. Dans cette affaire, la faute revient à l'autre, qui a modifié le projet sans mon consentement, rétorquai-je avec une froide détermination.
Je n'ai jamais ressenti de réelle appréhension à l'idée de m'exprimer rudement envers mes parents, car cela a toujours été naturel pour moi. Ils n'ont jamais pris offense lorsque je me suis exprimé ainsi.
- Diana : Dépose cette égoïsme, bon sang, et présente des excuses, insista-elle.
Je soupirai. Elle n'abandonnerait jamais.
- Elie : J'ai dix-neuf ans, je fais ce que je veux, que cela te plaise ou non. Je te laisse, je vais bientôt commencer à travailler, annonçai-je, puis je raccrochai avant qu'elle ne puisse répliquer.
Dans la vie, de nombreuses choses m'insupportent, comme les choux, le contact physique, les parents qui tentent de diriger ta vie depuis un autre pays, les privilégiés qui ne contribuent rien à la société, et bien d'autres encore.
Ma mère restera toujours ma mère, elle peut encore influencer certains aspects de ma vie, mais mes problèmes personnels, c'est à moi de les résoudre.
- Louis : Ça va? me demande-t-il en me voyant arriver déterminée dans le bar.
- Elie : Louis, dis-je en entrant déterminée dans le bar. Je suis à bout, tout en saisissant un plateau
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La soirée s'était étirée dans une tension continue, exacerbée par des clients qui ne faisaient que ternir davantage mon humeur.
Impolis, lascifs, tactiles, et bien d'autres travers. Sincèrement, qui les avait élevés ?
Un match était programmé ce soir-là au Camp Nou, une information glissée par Pablo lors de son dernier dîner à la maison, jeudi dernier. Par conséquent, le bar était, comme d'habitude, bondé.
Pablo m'avait prévenu qu'il viendrait avec quelques-uns de ses amis après le match, mais je ne savais pas combien exactement. J'espérais seulement qu'ils ne seraient pas huit comme la première fois.
- Louis : Bois ça, dit-il en posant un verre devant moi
- Elie : J'espère que tu n'as pas mis de poison dedans, plaisantais-je en le taquinant.
