𝐭𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭𝐚

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Je rentre chez moi après une journée de cours ennuyeuse, passée en grande partie à courir dans tout le bar, qui était bondé. L'horloge marque à peine 21 heures, mais je suis complètement épuisée. J'aspire à m'installer dans mon lit et à échanger avec mon brun préféré. D'ailleurs, je n'ai reçu aucune nouvelle de lui aujourd'hui.

Actuellement, il semble assez préoccupé et je sens qu'il me cache quelque chose. Je lui en ai parlé en début de semaine, car je percevais en lui un stress inhabituel, contrairement à ses habitudes. Il m'a rassurée en attribuant cela à son match du dimanche, bien que ce soit un match amical.

Je n'ai pas cherché à creuser davantage, préférant prendre ses paroles pour argent comptant. Peut-être était-ce effectivement la raison.

Enfin, j'arrive dans ma rue et me presse de garer ma voiture à la première place libre que je trouve. Je sors rapidement en prenant mes affaires. On dirait que je cours, telle est ma hâte de retrouver mon appartement.

Je fouille dans mon sac à la recherche de mes clés. Bien sûr, elles se trouvent tout au fond. Je passe mon badge et entre dans l'immeuble. J'appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur, car mon épuisement ne me permet pas de monter les marches.

Arrivée à mon étage, je sors précipitamment de l'ascenseur pour ouvrir ma porte. Cependant, je m'arrête net. Un morceau de papier est scotché dessus.

« Pose tes affaires et rejoins-moi sur le toit. P. G »

- Elie : Mais... dis-je, perplexe.

J'ouvre ma porte et dépose mes affaires dans l'entrée. Filou miaule en me voyant. Je lui fais un rapide bisou avant de sortir de mon appartement. Je décroche le papier et le relis pour m'assurer.

- Elie : Qu'as-tu donc fait de spécial aujourd'hui, monsieur Pablo? me demandais-je intérieurement.

Je me dirige vers les escaliers cette fois-ci, sachant que l'accès au toit se fait uniquement par cet endroit. Je garde le papier dans ma main, veillant à ne pas le froisser.

Arrivée devant la porte, je m'arrête de nouveau. Des pétales de fleurs sont disposés un peu partout sur le sol.

Je fronce les sourcils et actionne la poignée de la porte. 

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𝐅𝐢𝐫𝐬𝐭 𝐥𝐨𝐨𝐤 • 𝐏.𝐆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant