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( TW : contenue sensible, faite attention à vous si vous vivez cette situation la, parlez en a quelqu'un si vous le pouvez 🤍 )
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Elie fit son entrée dans la chambre après s'être retirée pour revêtir sa parure dans la salle de bain.
- Pablo : T'es magnifique, prononçai-je, admiratif.
Un sourire gracieux éclaira son visage alors qu'elle exécutait un tour léger sur elle-même.
- Elie : Il me manque juste quelques accessoires, et nous pourrons partir, ajouta-t-elle d'une voix douce.
Elie avait prévu de se rendre au centre commercial pour imprimer des photos destinées à son album de souvenirs, une entreprise à laquelle je proposai de l'accompagner. Elle accueillit ma proposition avec joie.
- Elie : Toi aussi, tu as tout ce qu'il te faut ? interrogea-t-elle en enfilant délicatement ses bagues.
- Pablo : Oui, tout est dans ma voiture, répondis-je.
Un hochement de tête approuvé. Je lui avait ma préférence pour une casquette et des lunettes lorsque je fréquentais des lieux publics avec des amis, afin de demeurer anonyme et d'éviter les sollicitations incessantes des fans.
- Elie : Allons-y, déclara-t-elle en saisissant sa veste et son sac à main.
Je me levai de son lit et la suivis jusqu'à la sortie de son appartement, n'oubliant pas d'adresser un doux baiser à Filou, son chat, avant de quitter les lieux.
Nous prîmes place dans ma voiture, le moteur ronronna doucement au démarrage. Rapidement, Elie brancha son téléphone, désireuse de diffuser sa musique, arguant que mes préférences musicales étaient quelque peu singulières.
Sur la route, ma main trouva naturellement sa cuisse. Elle leva les yeux vers moi et dissimula son rougissement dans l'écharpe qu'elle portait.
Nous étions au cœur du mois de décembre, trois mois s'étaient écoulés depuis ma rencontre avec Elie, plus précisément deux mois depuis que nous nous laissions aller à nos sentiments naissants.
Notre relation avait évolué de manière significative depuis le début. Auparavant, nous n'osions pas afficher ouvertement notre affection, nous nous parlions mais avec réserve. À présent, notre complicité pouvait prêter à confusion, tant nos actions laissaient transparaître l'intimité qui nous unissait. Nous partagions notre temps à échanger des messages ou à être ensemble.
Pedri m'avait déjà fait remarquer que je ne parlais que d'Elie, mais je ne pouvais rien y faire. Cette jeune femme avait véritablement bouleversé mes pensées.
À cet instant précis, je ne regrettai en rien cette collision fortuite qui avait marqué notre rencontre. C'était sans doute l'un des plus beaux événements de ma vie.
