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Mes nerfs étaient à vif, et ma patience était à bout.
- Elie : Tu te fiches de moi, j'espère ? dis-je, la colère grondant en moi.
Edouard me fixa avec une expression d'innocence, mais il n'allait pas s'en tirer aussi facilement. J'en avais assez de me plier à ses ordres.
- Elie : Alors, il a suffi que je manque une heure, UNE HEURE ! m'exclamai-je. Pour que monsieur la star se permette de faire toutes ces modifications sans mon accord !
Il me regarda en silence. C'était la première fois, en deux mois, qu'il me voyait dans un tel état. Mais cette fois-ci, c'était la goutte de trop.
- Edouard : Tu aurais dû être présente pour les changements, répliqua-t-il froidement.
- Elie : Je ne suis pas une enfant de riches à qui l'on paie tout ce qu'elle veut ! lançai-je. Donc maintenant, vous deux, vous allez avoir la gentillesse de trouver un compromis pour régler ce chaos.
- Edouard : Tu fais partie du groupe, tu dois nous aider, déclara-t-il tout en regardant son reflet dans son téléphone.
- Elie : J'abandonne, déclarai-je froidement en rangeant mon ordinateur portable dans mon sac.
- Edouard : Tu n'as pas le droit d'abandonner le groupe. Le trimestre se termine bientôt, et à cause de toi, nous devrons apporter trop de modifications. Donc, tu restes, dit-il de manière hautaine.
Je haussai les épaules, convaincue qu'il ne pourrait pas me retenir avec cette méthode.
- Elie : Il aurait fallu y penser avant de te croire supérieur à moi, répliquai-je en enfilant ma veste.
- Edouard : C'est toi qui te crois supérieure à nous, riposta-t-il. Mademoiselle la star.
- Elie : Moi ? Comparée à toi, je ne suis pas une diva qui fait des caprices pour obtenir tout ce qu'elle veut. Je ne sais pas comment tes parents t'ont éduqué, mais visiblement, ça a causé pas mal de dégâts, rétorquai-je en quittant la salle.
- Edouard : Sale lâche ! cria-t-il.
Je roulai des yeux et me dirigeai vers la sortie de l'université. Une étape de franchie.
Je mis mes écouteurs et lançai ma playlist, en particulier celle composée exclusivement des chansons de Gracie Abrams. Sa musique était mon exutoire lorsque je ne pouvais ni crier ni frapper un mur. Ses paroles magnifiques véhiculaient tant de messages importants.
Elle était un exemple pour moi, tout comme Taylor Swift et Ariana Grande. Les trois étaient des piliers essentiels dans ma vie.
Profitant de ma présence sur mon téléphone, j'envoyai un message à Pablo. Il était censé venir me chercher à la fin de mon cours à 16h30, mais comme j'étais partie deux heures plus tôt, je l'informai pour qu'il n'y aille pas en vain.
