𝐜𝐮𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚

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                    £ - . 𝐄𝐋𝐈𝐄 . - ¥

De retour à Barcelone, je m'étais empressée d'acheter un paquet de cigarettes pour apaiser les tumultes qui agitaient mes poumons. C'était devenu un réconfort pour moi, une manière de décompresser.

Je m'étais installée dans le parc à proximité de chez moi, un endroit qui était devenu mon refuge, ma "safe place". Plusieurs passants se succédaient devant moi, et chaque regard était empli de jugement. Il était vrai que l'heure avancée, 21h39, me trouvait dans une tenue étrange, mon mascara avait légèrement coulé sous mes yeux, camouflant par la même occasion les énormes cernes qui m'obscurcissaient.

En somme, je ne ressemblais plus à grand-chose.

Mon téléphone avait été vérifié une douzaine de fois depuis que je m'étais assise sur ce banc il y a à peine cinq minutes. J'espérais voir une notification, précisément sa notification. Mais elle ne viendrait plus jamais. C'était fini, il m'avait bloquée de toutes parts. Je n'étais plus qu'une étrangère à ses yeux. Nous n'étions plus que deux étrangers, portant désormais les souvenirs inoubliables d'un amour perdu.

Le son de mon téléphone retentit soudain, et je le consultai avec hâte, espérant que cette fois-ci ce soit lui. Cependant, le message qui s'afficha provenait de ma tante, qui s'inquiétait de mon retour à la maison.

Je laissai échapper un soupir las et lui répondis, puis éteignis mon téléphone. Il n'y aurait plus d'appels, plus de messages. Pourquoi espérer dans ces conditions ?

C'est en de tels moments que l'on sait sur qui compter. Dans mon cas, il n'y avait que deux personnes, Aurora et Louis. Tous les deux m'avaient envoyé des messages tout au long de la journée pour s'assurer que j'allais bien. J'avais répondu avec une façade de positivité, dissimulant la vérité. Mes parents étaient à l'hôpital, avec une probabilité de 80 % de ne jamais en sortir. Et j'avais laissé derrière moi la personne que j'aimais le plus au monde.------------------------------------------------------------------------------------------------------

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                  £ - . 𝐏𝐀𝐁𝐋𝐎  . - ¥

Je gare ma voiture dans cette rue que je connais désormais comme ma poche, marquée par les nombreuses fois où je suis venu, principalement pour la voir, la prendre dans mes bras, l'aimer.

𝐅𝐢𝐫𝐬𝐭 𝐥𝐨𝐨𝐤 • 𝐏.𝐆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant