Je pouvais pas me retenir de poster un autre chapitre dans la même journée, je suis en train de me rendre compte que mes chapitres deviennent de plus en plus lent. J'espère que ce n'est pas trop lourd pour vous. Je vais essayer de raccourcir pour les futurs chapitres.
On dirait bien que notre cataleya se trouve dans une mauvaise situation, même si c'est moi qui écris, c'est scène, elles me font toujours autant mal au cœur😫.
Bref je vous laisse, bonne lectureeee 💗————————————————————————-
_ Parle ! T'as fais quoi a ta chambre ?! A-t-elle vociféré, me secouant dans tous les sens.J'ai essayé de rassembler mon courage, ma voix tremblante et étouffée s'échappant de mes lèvres : J... J'ai... rien fait, ai-je réussi à murmurer, les mots se mêlant à mes sanglots étouffés.
Mais avant même que mes paroles ne puissent atteindre ses oreilles, ma mère a tiré mes cheveux avec une force inhumaine, me traînant de force jusqu'à ma chambre. Puis, dans un accès de rage, elle m'a violemment projetée à l'intérieur. Le spectacle qui s'offrait à moi était déchirant. Ma chambre, était réduit à un champ de ruines. Mes affaires étaient éparpillées, mes livres déchirés, mes vêtements gisant en lambeaux, des morceaux de verre jonchant le sol.La confusion s'emparait de mon esprit .
Assise, ou plutôt affalée par terre, les larmes ruisselant sur mes joues, je tentais de rassembler mes pensées dans un tourbillon de perplexité.C'est alors que j'ai reçu une claque violente, un écho retentissant de douleur et de désespoir.
_ Réponds-moi ! A-t-elle ordonné d'une voix glaciale, me frappant de sa voix aussi bien que de sa main.
Mes sanglots se sont intensifiés, ma voix brisée s'échappant dans un souffle tremblant : Je... Je ne sais pas... Je ne sais rien... J'étais en cours... Ai-je réussi à articuler entre mes pleurs déchirants.
Elle s'est approchée de moi, son visage impassible, et a attrapé mon col avec fermeté.
_ Baisse d'un ton avec moi, m'a-t-elle susurré d'une voix glaçante, laissant chaque mot se suspendre dans l'air, amplifiant encore ma terreur. Je voulais m'échapper, fuir cette réalité cauchemardesque. La peur m'envahissait, la solitude m'enveloppait. Et savez-vous ce que j'ai fait ?
Rien.Absolument rien.Comme toujours, à chaque instant, chaque jour.
Je devais serrer les dents et supporter, car je n'avais pas d'autre choix. Comme j'ai supporté hier, comme je supporte aujourd'hui, et comme je supporterai demain. Alors je me laissais faire, frapper, insulter, humilier... Par la personne qui m'a donné la vie.
J'étais sonnée, assommée par les coups, à un point tel que je n'entendais même plus les paroles qui sortaient de sa bouche. La douleur était insupportable, chaque parcelle de mon être criait de souffrance. Puis, soudainement, mon crâne a heurté le sol avec une violence inouïe, et j'ai perdu connaissance.