J'ai enfin fini les cours🥳🥳, j'aurais voulu poster le chapitre hier mais j'étais KO. J'ai dû refaire le ménage dans toute ma chambre pour l'été mais maintenant que je suis enfin tranquille j'aurais plus de temps pour écrire !!
Bonne lecture 💗💗——————-——————-——————-——————-
J'étais assise seule dans la bibliothèque, attendant le début de mon heure de colle. J'étais arrivée un peu plus tôt pour éviter de croiser Conor sur le chemin, mais malheureusement, il avait fini par arriver lui aussi.Dès qu'il a ouvert la porte, j'ai sursauté, pris au dépourvu par sa présence. Je me sentais déjà assez mal à l'aise, et sa façon moqueuse de me regarder ne faisait qu'empirer les choses. J'avais l'habitude des moqueries plus jeunes, mais cela ne signifiait pas que ça me touchait moins à chaque fois. J'ai baissé les yeux sur mes mains, essayant de me concentrer sur autre chose.
_ Regardez qui est là, la petite Cataleya en heure de colle ! C'est pitoyable, lâcha-t-il.
_ Au dernière nouvelles, tu es ici pour les même raison que moi. Répondis je avant de lui tourner le dos tout en m'éloignant de lui les bras croisés. Sombre imbé-
Puis je me suis souvenue qu'il était au courant pour mon œil ce qui me fait taire immédiatement. Je me suis mordu la lèvre inférieure, essayant de retenir mes larmes. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction de me voir faible. C'étais contre ma volonté mais ces traumatisme résonnaient dans ma tête dés lors que je croisé son regard.
Je me mis a ranger la pile de livres qui se trouvait prés de moi, tout en continuant a réfléchir a ce ma sœur m'avait dit l'autre soir, c'était difficile pour moi de croire en ces mots, de les accepter pleinement. J'étais enfermée dans mes propres pensées négatives, dans cette spirale d'autodépréciation qui me hantait constamment.
Je l'entendis derriere moi tiré une chaise avant de s'assoir dessus en soufflant.
Cela faisait déjà une demi-heure que je rangeais les livres seule, Conor refusant catégoriquement de m'aider. J'essayais de rester concentrée et de ne pas laisser sa présence perturber mes efforts. J'avais attrapé un livre que je devais placer dans une étagère assez haute. J'ai tenté de me mettre sur la pointe des pieds pour l'atteindre, mais la douleur lancinante dans ma cheville, résultat de ma chute lors de la course d'orientation, m'a fait pousser un petit cri involontaire.
À peine avais-je émis ce cri de douleur que j'ai senti Conor se redresser derrière moi. Il a soufflé bruyamment, manifestement agacé par la situation. Il s'est approché rapidement, m'arrachant le livre des mains sans aucune délicatesse. Je pouvais sentir son souffle sur ma nuque, ce qui me fis frémisser.Pourtant, malgré cette proximité, je savais que nos échanges devaient rester froids. Nous ne nous aimions pas, et chaque interaction entre nous était teintée d'hostilité.
Je me suis retournée rapidement pour lui faire face, essayant de maintenir un regard impassible. Lorsque mes yeux se sont posés sur son visage, je me mis a analyser inconsciemment ses traits.