Chapitre 18 : Centre commercial

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tout d'abord désolé pour la longue attente, j'avoue j'ai un peu abusé lol mais au moins j'ai cinq chapitres d'avance 🫣
Enfin brefff, je vous laisse 💗

( pas de moodboard cette fois j'ai un peu la flemme💀💀)
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J'étais chez moi, mon regard fixé sur mon téléphone, prêt à composer le numéro de mon père. Je ressentais une boule de frustration dans ma poitrine, ne pouvant plus ignorer les événements récents.

Je composai le numéro, et après quelques sonneries, mon père décrocha. Sa voix froide et dénuée d'émotion résonna dans le combiné.

_ Tu as envoyé quelqu'un pour me surveiller ? Lançai-je d'un ton accusateur.

Son silence initial trahit sa surprise, puis il répliqua, d'un ton tout aussi glacial :

_ Pourquoi aurais-je besoin de faire ça, Conor ?

Ma colère monta en flèche.

_ Parce que ça fait une semaine qu'un putain de SUV me suit partout où je vais ! Hier soir, il était même là pendant que je parlais avec une personne importante pour la mission. Qu'est-ce que tu manigances ?

Un silence pesant s'installa de l'autre côté de la ligne, avant que mon père ne réponde d'une voix pleine de mépris :

_ Je n'ai pas envoyé quelqu'un pour te surveiller, Conor. Mais ton incompétence et ta lenteur me mettent hors de moi. Si tu ne te dépêches pas, je serai contraint d'agir différemment.

La rage bouillonnait en moi à mesure que ses mots glaciaux pénétraient mon esprit. Mon père, cet homme sans pitié, ne voyait en moi qu'un pion à manipuler pour atteindre ses propres ambitions, peu importe les conséquences.

_ Tu n'as jamais été un père pour moi, juste un homme sans cœur obsédé par le pouvoir, crachai-je, la voix teintée de rancœur. Je ne te laisserai pas continuer à me contrôler de cette façon. Je vais accomplir cette mission à ma manière.

Son silence prolongé confirmait son mépris. Je savais que ma désobéissance ne serait pas sans conséquences, mais je refusais d'être le pantin docile de mon père. Je devais prouver que j'étais plus que ça.

La conversation se termina abruptement, me laissant seul avec mes pensées. Je savais que je devais redoubler de vigilance et trouver un moyen de me débarrasser de cette surveillance.

Dans un accès de frustration, je lançai mon téléphone contre le mur, laissant échapper un cri de colére. Je sentais que les pièces du puzzle ne s'emboîtaient pas comme je l'espérais. Mon téléphone sonna à nouveau. Cette fois, c'était Aaron qui m'appelait.

Lorsque je suis arrivé ici, je me suis isolé, refusant de me lier à quiconque. Je me méfiais de tout le monde, car confiance était une faiblesse que je ne pouvais me permettre. Mais Aaron était différent. Il était le genre de personne qui vous accueillait avec un sourire sincère, sans jugement ni arrière-pensée. Au début, j'ai résisté à ses tentatives de devenir ami. Je ne voulais pas m'attacher à quelqu'un. Mais Aaron était persistant, et sa persévérance a fini par briser mes barrières.

Je ramassai mon téléphone, et répondis à l'appel.

_ Mec, ça va ? demanda Aaron.

Je pris une inspiration profonde pour me calmer avant de répondre.

Je pris une profonde inspiration pour me calmer avant de répondre. "Ouais, ça va. Et toi ?"

_ Ouais, enfin non.

CATALEYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant