Chapitre 2 : terminale 11

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Dès que j'ai fini de corriger le chapitre, j'ai pas pu me retenir de le publier. 🥲

Bon bon, l'intrigue va se mettre doucement en place, un petit conseil chaque détail est important pour la suite. 👀

J'espère que vous allez aimez bisousss. 💗

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Je me frayais difficilement un chemin à travers la foule agitée pour atteindre la liste des classes suspendues au mur. Les gens se bousculaient, pressés de savoir dans quelle classe et avec quels camarades ils passeraient les neuf prochains mois de leur vie. Pour ma part, je n'étais pas particulièrement emballé par cette perspective. Il n'y avait personne ici avec qui j'avais réellement d'affinités. Mon attention était toujours captivée par mes études. Tout ce que je souhaitais, c'était ne pas me retrouver dans une classe où mes camarades ne me laisseraient pas tranquilles.

Finalement, après avoir failli trébucher à deux ou trois reprises, j'aperçus enfin mon prénom sur la liste. Cataleya Rivera, Terminal 11. 

Ne voulant pas perdre davantage de temps, je m'éloigne de la foule oppressante qui me mettait mal à l'aise. Je me dirigeai vers ma classe, le regard fixé sur mon téléphone. La musique résonnait dans mes oreilles lorsque soudain, je percutai quelqu'un.

_ Pardon, j'ai pas fait exprès, m'empressai-je de dire en retirant mes écouteurs par politesse.

Il ne me fallait pas longtemps pour reconnaître les trois personnes qui se tenaient devant moi. Kelly, Lily et Laura.

_ Fais attention la prochaine fois, tu peux ?

_ Oh là là, c'est bon, Kelly elle n'a pas fait exprès...

_ Lily, t'as bouche ? tu peux la fermer deux minutes ? J'ai failli tomber à cause d'elle, elle n'a qu'à s'excuser ! s'énerva-t-elle davantage. Eh, ho ! Allo la lune, ici la terre ! Tu me reçois, l'idiote ? lança-t-elle.

_ Kelly, arrête ton cinéma. Tu auras toute l'année pour entendre ses excuses. Viens, on va voir le nouveau avant qu'on ne nous le vole ! répondit Lily.

Kelly lança un regard noir à Lily avant de reporter son attention sur un groupe non loin de là. Soudain, elle se remet à me toiser et me chuchota : "Toi et moi, ce n'est pas fini", puis elle tire sa copine par le bras en direction du groupe.

La troisième, Laura qui était en retrait, me lança un regard comme pour s'excuser, puis finit par s'éloigner pour rejoindre ses amies. Elle n'était pas méchante au fond. Dans d'autres circonstances, nous pourrions être amies. J'ai décidé de m'éloigner rapidement en reprenant mon chemin. Ce genre d'interactions n'était pas rare avec elles. Nous avons toujours été dans le même établissement, de la primaire au lycée, et oui, chaque année était la même chose. Enfin, c'était moins pire, on va dire.

_ Ne fais pas attention à elles, une voix m'interrompt derrière moi, alors que je n'avais pas encore mis mes écouteurs.

Je me retournenai et découvre une blonde qui me souriait largement. Je reconnais rapidement son visage. Elle était arrivée l'année dernière en cours d'année. Nous ne nous sommes jamais adresser la parole, même si elle semblait gentille. Sans doute trop occupé à réviser. Oui, sûrement. 

_ Tu les connais ? répondis-je, surprise par son intervention.

_ Malheureusement oui, elles étaient dans ma classe l'année dernière. On les appelait les trois mousquetaires d'ailleurs, apparemment ça n'a pas changé, dit-elle avec un soupçon de sarcasme.

_ Je vois ça, merci en tout cas... ? Je fus prise de honte lorsque je me rendis compte que je ne connaissais pas son prénom.

_ Lisa ! Je m'appelle Lisa,  répondut-elle en rigolant. Ne t'inquiète pas, Cataleya, détresse, c'est juste un prénom.

Elle réussit à me faire rire légèrement, puis elle prit mon bras et nous dirigeâmes vers notre classe.

_ Comment tu connais mon prénom d'ailleurs ?demandai-je, tentant de cacher ma gêne.

_ C'est pas contre toi, hein, mais t'as une réputation, enfin tu sais, de meuf pas très propre. Tout le monde te connaît, déclare-t-elle, un visage sérieux tout en me fixant.

Je fus complètement perdu et ne savais pas quoi répondre. Et il semblerait que j'étais assez expressif, car elle éclata de rire avant de me répondre.

_ Cataleya, apprends à contrôler tes réactions, parce que là, tu es à mourir de rire. On dirait que je t'ai avoué un meurtre. Elle reprit son calme et m'avoua : Non je rigole hein, l'année dernière, on avait la même prof d'espagnol, et à chaque fois que je restais plus longtemps en fin de cours avec elle seule, elle n'arrêtait pas de parler de toi. Elle t'apprécie beaucoup, tu sais.

Madame Alba, oh là là, comme elle m'a manqué. Après ma sœur, c'est ce bout de femme que je chérissais le plus. Elle était comme une seconde mère pour moi. Ses traits vieillis par le temps dégageaient quelque chose de si chaleureux et maternel. C'était la seule prof qui a remarqué que quelque chose n'allait pas chez moi depuis ma rentrée en seconde. J'aurai l'occasion de vous en parler un peu plus tard.

Je fus tout de suite plus rassurée. Loin de moi l'idée de passer une année avec une réputation de... enfin, vous avez compris.

Nous reprîmes le chemin en discutant. Lisa m'apprend que nous étions dans la même classe. Je fus tout de suite rassurée. J'avais l'impression que j'allais passer de bons moments à ses côtés, même si je n'oubliais pas mon objectif principal : les études.

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La deuxième sonnerie retient enfin. Nous rentrâmes dans nos classes et nous nous dirigeons vers des places au fond de la classe avec Lisa en attendant que le prof arrive. Nous continuons à discuter lorsque soudain un rire, ou plutôt un cri strident qui aurait pu nous arracher les tympans, se fit entendre au fond de la classe.

On se retourne rapidement pour connaître la source de ce massacre pour nos oreilles avant de nous rendre compte que ce n'était personne d'autre que Kelly.

Elle était là, accompagnée d'autres filles, en troupeau autour d'une personne en train de rire à gorge déployée. L'une d'entre elles finie par se pousser, me laissant apercevoir l'auteur de ces blagues qui arrachaient de si bruyants rires.

Dès lors que je posai les yeux sur lui, mon cœur s'emballa, car ses yeux trouvèrent également leur chemin vers les miens, au même moment.

CATALEYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant