Chapitre 25 : Attaque des bêtes mortes-vivantes ( 2 )

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Le choc était encore lourd pour lui. Il n'entendait que les pas osseux se rapprocher.

« C'est la fin... ? »

Le bruit de la carrosserie disait que la bête en os était là. Le vieil homme a levé la tête. Il s'est retrouvé nez à nez avec un loup mort-vivant.

« La fin ? Pas encore ! »

Juste à côté de lui, sa main a attrapé un bâton et a frappé le crâne de la bête. Elle a reculé sous l'impact et s'est désossée. Les bêtes mortes-vivantes n'avaient pas une grande résistance pour sûr.

Un grand coup et le squelette tomberait en morceaux. Le problème était leur grand nombre. Le bâton dans ses mains avait été durci par le talent génétique de son petits-fils.

« Lève toi. On doit y aller. »

Le jeune éveillé a ouvert les yeux se tenant le côté gauche au niveau des côtes. Il avait mal.

« Grand-père ? »

« Ne t'en fait pas... . On va s'en sortir. »

Même au milieu de la meute, il lui souriait sans lui montrer un sentiment de panique et de peur. Le vieil homme s'est tourné pour frapper un autre loup sautant vers eux.

Le bâton a rempli son rôle. Il semblait plus solide que ses os. Une bonne chose à savoir. Sur la voiture, ils étaient comme deux hommes perdus sur une île déserte avec une eau infestée de requins.

Au loin, on entendait le bruit ou plutôt les cris des habitants restants. La meute ne les avait pas pris seulement en chasse. Tout le petit village était face à son propre massacre.

Les cris sanglants retentissaient partout et si la voiture n'aurait pas parcouru un peu de chemin, on entendrait bien plus fort ses cris de détresse horrifiants. Le vieil homme voulait se boucher les oreilles... .

C'était... un massacre sans nom.

« Dégagez ! »

Avec un autre coup du bâton renforcé, il a éclaté un autre loup mort-vivant.

Elles jouent avec nous... . On dirait presque qu'elles attendent que je me fatigue encore plus. Belma est partie tout à l'heure... . Il faut qu'elle revienne. Je n'ai plus de force.

Balancer son bâton devenait difficile. Si ce n'était pas pour son petits-fils, il aurait abandonné depuis longtemps. Après tout, lui un vieil homme n'avait plus rien à montrer et prouver.

Mais son dernier parent de sang était comme son rêve. Le soleil dans sa nuit. Telle était la relation que les humains pouvaient nouer. Son courage a porté ses fruits. Il pouvait entendre devant lui en dehors du village le bruit significatif d'une voiture.

Elle est là !

Si c'était Belma, il pouvait avoir de l'espoir. Ce fut son seul moment d'inattention.

Une ombre a bougé silencieusement passant derrière la voiture abîmée contre le mur. Elle a sauté et une gueule a mordu férocement le cou du vieil homme. Le courant d'air crée par la course a fait ouvrir les yeux du petits-fils.

Tout ce qu'il a vu, c'était la tête de son grand-père voler. Le sang jaillissait et la main qui tenait la sienne... a glissé.

« Grand-pè... . »

Avant de pouvoir finir sa phrase une queue en os a fouetté vers lui. Ses cervicales se sont brisées sur le coup et son corps est tombé inerte sur le sol... .

Au loin, la voiture contenant Belma et Kalen est arrivé. Ils ont assisté impuissant à la scène. Kalen a vomi son petit déjeuner.

Voir une tête voler était trop pour lui. Sa grand-mère n'était pas impactée juste en colère.

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