Chapitre 25: ‟Sincère, pas Obsédé"

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‟ Si tout va bien, j’aimerais avoir trois ou quatre enfants ”

Soudain, il se demanda dans sa tête… (Cette femme va-t-elle avoir un bébé avec Mangkorn  ?)

Yai réfléchit et se mit en colère. Le sentiment de vouloir gagner lui traversa l’esprit. Soudain, il se leva du lit, alla dans la cabine d’essayage, ouvrit le tiroir et en sortit une bouteille en verre bleu.

Yai ne pouvait penser à rien d’autre. Il ouvrit donc la bouteille et bût tout le liquide dans son gosier.

‟Phak roule vite ! Je vais le maudire.”

‟Khun Yai, je pense que tu ferais mieux de te calmer.”

Pong, qui était assis à côté de Phak, avait essayé de dire au patron furieux sur la banquette arrière de se calmer. Mais en vain, car après avoir bu tout le liquide qui était dans la bouteille en verre, il avait l’impression de ne plus pouvoir se contrôler. Il voulait envahir l’appartement de Mangkorn et se déchaîner pour tout casser et détruire sur son passage.

Des symptômes comme quand j'ai été larguée par mon ex-copine, il n'y a rien de mal à ça. ”

‟Ex-copine ?”
Pong fronça les sourcils, Phak sourit légèrement.

‟Eh bien, cela fait déjà cinq mois que c’est fini.”

‟Oh… alors, il faut s’en réjouir. Veux-tu prendre un verre chez moi ce soir ?”

‟Oui”.
Phak répondit.

Yai s'assit et regarda ses deux baby-sitters parler joyeusement, puis il devint encore plus ennuyé qu'auparavant. Ses lèvres rouges commencèrent à pointer légèrement. Puis il s’allongea sur le coussin moelleux. En moins de dix minutes, la voiture de luxe fit demi-tour et se gara devant l’immeuble de la famille de Mangkorn. Phak et Pong voulaient monter avec lui, mais Yai leur dit de ne pas le faire et leur a ordonné d'attendre en bas.
Yai entra rapidement dans l'ascenseur, se servant de la carte que Mangkorn lui avait donnée. Mais lorsqu'il atteignit le hall, il refusa d'entrer et se tint là, désorienté.

{Pourquoi mon humeur fluctue-t-elle comme des hormones ? Pourquoi mes subordonnés m’ont-ils laissé venir à l’appartement de Mangkorn ? Est-ce que je peux maudire Mangkorn ? Qu’y a-t-il de mal à cela ? A-t-il une histoire avec une autre fille ? Est-ce que je veux vraiment connaître l’histoire de cette femme nommée Hong ? Est-ce l'histoire qui l'a privé de statut ?  C’est pour cela que notre relation n’a pas de nom.}
Pendant qu’il réfléchissait à la réponse, il entendit un grand bruit et s’empressa de tendre l’oreille vers la porte.

Tuksh tuksh tuksh


‟Ahhhhhhhhhhh”

Soudain, le bruit d'un baiser passionné s'échappa, se mêlant aux gémissements d'une femme qui ne se trouvait plus dans son état normal. Il n'hésita, il souleva la carte magnétique sur le devant du clavier et enfonça ouvrit immédiatement la porte.


‟Wow. Yai !” 

Des cris retentirent à l’unisson. Yai, qui se tenait debout, fit une sale grimace. Car l’image qu’il voyait devant lui était celle d’une belle fille nommée Hong, qui étreignait et embrassait une autre belle femme. Ses vêtements étaient en désordre et ses lèvres étaient barbouillées de rouge à lèvres et de gloss. On ne savait pas laquelle des deux avaient inondé l’autre de baiser.

‟May, va d’abord dans la chambre”. dit-elle.

Hong poussa le corps de May dans la petite chambre que Mangkorn n'avait pas occupé, avant de remettre ses vêtements à leur place.

‟Tu es confus, n’est-ce pas ? Je sais que Phi Mangkorn n’a pas encore dû te dire quoi que ce soit. ”

Yai était confus par les propos de Hong, qui était la même fille qu’il avait croisée il y a longtemps. Mais il commençait à se sentir mieux. Il n’avait donc plus besoin de rester pour faire des histoires.

‟Où est passé Mangkorn  ?”
Demanda-t-il à la belle.

‟Je sais qu’il est allé te voir Phi Yai.”
Hong n’a pas fini de parler que la porte s’ouvrit à nouveau, lorsqu’elle se retourna pour regarder autour d’elle, elle vit que la personne qui avait ouvert la porte était Mangkorn.


‟Eh bien, je n’y suis pas allé.”

Mangkorn ignora les railleries de Hong, au lieu de cela il tourna la tête, pour qu’elle entre dans la petite chambre. Hong vit que Mangkorn était de mauvaise humeur et entra discrètement dans la pièce.

‟Où étais-tu ?”
Demanda Yai, lorsqu’ils furent tous les deux dans le salon.

‟J’allais te retrouver. Mais je suis tombé sur tes subordonnés en bas. Ils m’ont dit que tu étais venu me voir.”

Yai était embarrassé par le fait qu’il était allé voir Mangkorn en premier. Il n’était pas allé le voir parce qu’il lui manquait. C’est parce qu’il allait l'insulter et le blesser. Mais quand il était entré dans l’appartement. Il avait été confus !

‟Qu’est-ce que tu fais avec ta bouche ?”
dit Mangkorn, puis il posa ses mains sur les joues de Yai. Mais celui-ci s’était enfui.

‟Tu es un salaud !”

Yai pointa Mangkorn du doigt. Il faisait comme s’il était sur le point de pleurer, ses yeux rougissaient et ses lèvres se retroussaient. ‟Tu as déjà une petite amie. Alors pourquoi es-tu venu me chercher, espèce de monstre !”

La main blanche de Yai saisit un coussin et l’abattit sur le visage de Mangkorn. Son visage… n’exprimait aucun sentiment. Yai était donc prêt à dire exactement ce qu’il voulait.

Bien sûr, il était déjà entré dans le repaire de Mangkorn. Ça allait être difficile de survivre !

‟Laisse-moi partir, je rentre chez moi.”
Hurla Yai.

Mangkorn le porta par-dessus son épaule jusqu’à sa chambre, avant de le jeter sur le lit.

‟Qu’est-ce que tu vas faire ? Phak et Phong attendent en bas. S’ils voient que je suis en retard, alors…”

‟Je leur ai dit de partir”

‟Huh !”
S’exclama Yai.

‟De quel droit peux-tu ordonner à mes subordonnés de partir ?”

‟Bah le droit qu’à un Mari.”

La réponse qui accompagnait ce sourire diabolique était trop forte pour Yai.

‟Quel con !” dit-il.
Il a ensuite grimpé dans le lit, mais Mangkorn le saisit par la cheville et le traîna plus près de son corps.

‟Ne t’énerve pas, écoute-moi d’abord.”

‟Écouter quoi ?”
Yai essayait de se tortiller.

Alors qu’il tentait de s’échapper, le bras de Mangkorn, tatoué d’un dragon noir l’enlaça fermement.

‟Écoute-moi jusqu’au bout. Quand tu m’as interrogé sur Nong Hong, je n’avais pas encore fini de parler.”

‟Qu’est que tu voulais me dire d’autres ? Tu m’as déjà dit qu’elle était ta fiancée bien-aimée.”

‟Quelle bien-aimée ? Ma bien-aimée, je n’en ai qu’une.”

Dit Mangkorn en le regardant, faisant paraître son interlocuteur timide, jusqu’à ce qu’il doive obstinément détourner le regard.

‟Hugh ! Si tu veux dire quelque chose, dis-le.”

‟Nong Hong est l’épouse que ma mère a prise pour moi. Mais ce n’est pas grave.”
Mangkorn continua.
‟Elle et moi sommes juste proches de Phi Nong.”

‟Mensonge !”
hurla Yai.
‟Tu me prends pour un imbécile ?”

‟Elle a pris des vêtements dans ta chambre. Pourquoi peut-elle laisser ses affaires dans ta chambre ?”

Mangkorn soupira lourdement, avant d’enrouler ses bras autour de sa taille.

‟Mais Nong est lesbienne.”

Le souvenir des deux filles flirtant dans la chambre apparut dans la tête de Yai.

Il l’avait complètement oublié, alors qu’il venait d’assister à cette. Autre chose importante, il remarqua que May portait également un collier Van Cleef comme celui de Nong Hong. Des colliers pour couples.

‟Chez Nong, on ne l’accepte toujours pas. Alors, elle est venue me demander de l’aide parce qu’elle me fait confiance.”

Mangkorn commença à lui raconter en détail que Nong Hong avait beaucoup de problèmes chez elle, parce qu’elle sortait avec une femme. Elle avait eu une dispute à ce sujet ce jour-là. Elle ne savait pas à qui faire confiance, alors elle avait demandé à se cacher dans l’appartement de Mangkorn, comme elle le faisait toujours avec sa petite amie. Lorsque Mangkorn l’avait découvert, il était allé chez elle pour la réconforter. Quant aux vêtements, il s'agissait en fait de choses que Hong avait achetées pour sa petite amie. Mais sa petite amie n’avait pas accepté de les ramener chez elle, elle avait peur que ses parents la soupçonnent, parce que les vêtements qu’elle avait achetés n'étaient pas ceux qu’elle avait l’habitude de mettre, alors elle avait pensé les laisser chez Mangkorn. Quant aux colliers de Nong Hong, elle avait transféré l’argent à Mangkorn, laissant à ce dernier le soin d’acheter les modèles pour surprendre sa petite amie.

‟C’est juste ça.” Dit Mangkorn alors que Yai se calmait.

‟C’est juste ça… ?”
Yai qui était contre la poitrine de Mangkorn utilisa sa main pour tirer le cou de ce dernier afin de mettre fin à son embarras.

‟Oui, c’est juste ça.”

Toc Toc Toc

On frappa à la porte. Mangkorn prit Yai dans ses bras, le déposa sur le lit et se leva pour aller ouvrir la porte.

‟Phi Mangkorn, j’ai prévu de partir en voyage aujourd’hui.”

‟Tout d’un coup ? Est-ce que toutes tes affaires sont prêtes ?”
Demanda Mangkorn, inquiet.

‟J’ai déjà tout rassemblé. Les documents importants. Le visa de May a également été approuvé. Nous réserverons les billets ce soir. ”

‟Bonne idée.”
Dit Mangkorn , Hong se tourna vers sa petite amie avec un sourire.

‟D’accord, nous avons tous les deux 19 ans, May a de la famille là-bas, nous irons chez eux. Nous resterons là-bas, puis nous chercherons un emploi.”

‟Alors je vais vous emmener à l’aéroport…”

‟Pas besoin, Phi Mangkorn … Je t’ai beaucoup ennuyé ces derniers temps. Merci d’avoir pris soin de moi pendant tout ce temps.”

Yai vit le regard de Hong sur Mangkorn. Il se demandait alors si cet homme avait tant à respecter et à admirer.

Mais quand Hong regarda Yai, Yai évita rapidement la belle fille. Hong sourit gentiment avant de continuer.

‟C’est bien que tu comprennes Phi Mangkorn.”

Après avoir fini de parler, des larmes claires coulèrent, May, la petite amie qui se tenait à côté d’elle, la serra dans ses bras et la réconforta. Mangkorn leva la main et lui caressa doucement la tête.

Yai se leva et se tint à côté de Mangkorn, même s’il ne connaissait pas grand-chose à toute cette histoire. Mais il sentait qu’il ne serait pas très bon de rester assis et de se contenter de regarder.

‟Hong, désolé. Si je t’ai accidentellement fait te disputer avec Phi Mangkorn.”
dit-elle.

Il leva alors les mains pour lui rendre hommage, et secoua précipitamment la tête.

‟D’accord. Moi aussi… Je m’excuse auprès de Nong Hong de l'avoir mal compris si souvent.”
dit Yai, embarrassé.

Après avoir clarifié la situation jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à dire, les deux filles traînèrent une grande valise et portèrent un sac à dos sur le dos, le visage plein de bonheur. Main dans la main, elles quittèrent la chambre de Mangkorn.

‟Où allez-vous ?”

‟En Angleterre.”
Répondirent-elles à Mangkorn.

‟S’enfuir comme ça ?”
Yai était stupéfait, admirant secrètement le cœur de deux jeunes filles de 19 ans qui s’aiment.

‟Comme je l’ai dit, la famille de Nong Hong ne l’accepte pas. Et ils feront probablement quelque chose d’autre pour les séparer. Elles ont donc décidé de s’enfuir avant que cela n’arrive.”
dit Mangkorn, les yeux pleins d’inquiétude. Lorsque Yai le vit, il ressentit une grande douleur en lui, qui fit s’arrêter son cœur.

‟Pourquoi es-tu si bon avec les autres ? Mais quand tu es avec…”

Lorsque Yai réalisa ce qu’il allait dire, il se retint de parler. Cependant, Mangkorn comprenait les mots de Yai et ce qu’il voulait transmettre.

‟C’est normal, d’habitude je suis gentil avec tout le monde”.

‟Ne viens pas me dire ça. Je ne le vois toujours pas.”

‟Oui.”
Mangkorn l’admit facilement. La bouche de Yai se tordit de frustration.
‟Il n’y a qu’avec toi que je peux baiser.”
Cette phrase pouvait sembler irritante pour les gens ordinaires. Mais Yai avait porté son cœur au plus haut.

‟Mais… Je n’aime pas la façon dont tu me traites.”
dit Yai.

‟Je vais essayer d’être moins grossier et de t’aimer davantage.”
Dit Mangkorn en lui adressant un sourire nerveux. Mais Yai fit la grimace. Est-ce que j’ai mal entendu ou quoi ?

‟Tu m’aimes ?”

‟Pourquoi ? Qu’y a-t-il de mal à dire à son amant qu’on l’aime plus que soi-même ?”
Dit Mangkorn en fronçant les sourcils. Quant à la personne qui l’écoutait, ses joues devinrent rouges.

{Ce type est… tellement ennuyeux ! Quoi qu’il en soit, ses paroles sont si douces. Alors, prépare-toi !}

‟Qui est ta femme ? Quand ai-je accepté d’être avec toi ?”
Yai répondit en attrapant un oreiller et en le serrant contre sa poitrine. Ses deux mains le tordaient d’un côté à l’autre pour atténuer l’embarras. Ses yeux noirs évitaient de regarder Mangkorn.

‟Eh bien, après le polo. Mais en fait, notre relation a commencé dès notre première fois.”

‟Notre première fois ?”
Dit Yai, avant de se laisser bercer par le doux oreiller. Mangkorn glissa lentement sur le lit avant de se poser sur lui.

‟Alors, on n’est pas encore en couple ?”

‟Putain, tu ne m’as jamais demandé de sortir avec toi. Tu m’as juste demandé de faire l’amour tout le temps.”

Mangkorn écouta les mots murmurés, puis il rit doucement et embrassa les joues de Yai.

‟Oh, je suis désolé…”
Il se mit à parler gentiment.

Yai regarda Mangkorn qui faisait une tête de chien avec sa langue tirée sur sa poitrine. Mais bon, il pouvait lui pardonner car c’était quelqu’un de gentil.

‟On va se retrouver.”

‟Quel est le problème ? Quand je suis gentil, tu t’offusques toujours.”
Dit Mangkorn en tendant la main pour effleurer le bout du joli nez de Yai. Yai détourna le visage et fronça le nez.
Son expression était si mignonne que Mangkorn dut se déplacer pour lui toucher à nouveau la joue.

‟Conclusion. Nous sommes officiellement en couple.”
Yai se figea avant de lever son index vers le visage de Mangkorn .

‟Si tu penses à tricher, à me tromper et à te moquer de moi ne serait-ce qu’une seule fois, Mangkorn. Je te tuerai à coup sûr.”

Mangkorn haussa les sourcils avant de lécher le bout du doigt blancs qui pointaient vers son visage, séduisant avec sa langue.

‟Pourquoi le ferais-je ? Quand mon copain est triste, je le suis aussi, alors pourquoi voudrais-je le faire pleurer ?”
Dit-il en se mordant le gros orteil.

‟Et toi ?”

‟Eh bien, je ne suis plus ce genre de personne”.
Répondit Yai avec obstination.

Il ne savait toujours pas si c’était une bonne idée de s'abandonner à sa vie amoureuse et d’en profiter pleinement. Mais quand il regardait son beau visage pieux… il savait qu’il voulait quelque chose de plus qu’un plaisir temporaire.

‟C’est normal d’avoir une relation… J’aime ça.”
Finit par dire Yai.

Puis le coin de ses lèvres rouges esquissa un léger sourire. Dans son estomac, il y avait une certaine vague qui provoquait un grand bonheur difficile à décrire. Ses deux mains longues et fines s’enroulèrent autour du cou de Mangkorn, avant que ses lèvres fines ne trouvent Mangkorn et l’embrassent tendrement.

‟Maintenant, on peut baiser ?”
Dit Mangkorn.

‟Pourquoi faut-il que tu penses tout le temps à ça ?”
Dit Yai.

Yai sourit alors d’un air séduisant. Il leva ses deux jambes et s’écrasa contre celles de Mangkorn.

Mangkorn sourit nerveusement, avant de s’écraser sur son cou blanc. Il réussit alors à éloigner Yai de lui. Tandis que Yai s’empressa d’enlever les vêtements de Mangkorn.

Tous Les deux étaient maintenant complètement nues.


--------------Fin-------------





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