Dans l'après-midi, Xiao sortit son téléphone de sa poche, vérifiant machinalement l'heure. L'écran s'illumina, révélant le visage souriant d'Aether, capturé dans un moment de pure insouciance. Xiao fixa l'image, oubliant momentanément sa quête de temps. Le sourire de son ami semblait briller, réchauffant son cœur et apaisant ses angoisses. Un rictus se forma sur ses lèvres, un mélange de tendresse et de détermination. Inspirant profondément, il sentit un flot de courage renouvelé envahir son être. Il était temps de retourner sur le toit, de retrouver son blond favori.
Le couloir de l'école, habituellement animé par les bruits de pas et les murmures des élèves, paraissait étrangement silencieux alors qu'il marchait vers l'escalier menant au toit. Chaque pas résonnait dans l'espace vide, accentuant l'intensité de son anticipation. Xiao monta les marches deux par deux, son cœur battant plus vite à mesure qu'il approchait de la porte qui menait à leur sanctuaire secret.
Lorsqu'il atteignit le toit, une bouffée d'air frais l'accueillit. Le ciel était d'un bleu profond, parsemé de quelques nuages blancs flottant paresseusement. Aether était déjà là, assis sur leur banc habituel, le visage tourné vers le ciel. La lumière du soleil jouait dans ses cheveux blonds, les rendant presque luminescents. Xiao s'arrêta un moment, savourant cette vision avant de s'avancer doucement.
Aether se tourna vers lui, un sourire chaleureux illuminant son visage. Xiao sentit une vague de chaleur se répandre en lui, chassant les dernières traces de doute et de peur. Il s'assit à côté de son ami, la proximité de leurs corps apportant un réconfort silencieux. Dans ce moment, il n'y avait pas besoin de mots. Le simple fait d'être ensemble suffisait à apaiser leurs âmes tourmentées.
Xiao regarda Aether, son regard se perdant dans les détails de son visage. Chaque trait, chaque courbe, chaque ombre était gravée dans sa mémoire. Le pouce de Xiao fit des petits cercles sur le dos de la main d'Aether, une caresse douce et réconfortante. Aether répondit en posant sa tête sur l'épaule de Xiao, fermant les yeux pour savourer ce moment de tranquillité.
Le vent soufflait doucement, apportant avec lui des murmures de nature et des parfums de lointaines fleurs. Xiao inspira profondément, cherchant à capturer l'essence de ce moment. Il savait que ces instants de paix étaient précieux, rares et éphémères. Son cœur battait plus fort, chaque pulsation résonnant avec l'amour qu'il portait pour Aether.
Malgré ses peurs, malgré ses doutes, Xiao savait qu'il ne pouvait pas fuir ses sentiments. Il se promettait de rester, de protéger et d'aimer Aether de tout son être. Même si les mots restaient prisonniers de ses lèvres pour l'instant, il espérait qu'un jour, il aurait le courage de les libérer, de les offrir à Aether avec toute la sincérité et la profondeur de son cœur. En attendant, il se contentait de ce silence apaisant, de cette présence réconfortante, savourant chaque seconde de leur précieux temps ensemble.
– Xiao, tu es venu ! S'exclama Aether, tout en ouvrant ses bras pour une accolade.
– Salut, petit enfant gâté. Il se précipita dans les bras du blond pour lui faire un câlin.
– Mais, c'est quoi ce surnom ? Il repoussa Xiao, avant de gonfler les joues. Pas de câlin, alors.
– Ne sois pas vexé, je rigole. Le noiraud tapota le dessus de la tête du blond. Mais tu prouves mon propos.
– C'est déjà la fin de la journée... Marmonna Aether, tout en regardant le ciel.
– Oui... Murmura l'adolescent, avant de regarder le blond. J'ai quelque chose à te dire.
– C'est quelque chose de mal ?
– Non. Il réfléchit. En fait, euh... Je ne sais pas vraiment.
– Tu peux tout me dire, tu sais ? Aether posa sa main sur celle de Xiao et se rapprocha du visage du noiraud. Quoi qui te dérange ou te vient en tête, tu peux m'en faire part.
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The Only Secret I Can't Keep Is... ˣⁱᵃᵒᵗʰᵉʳ
FanficXiao était un adolescent qui enchaînait les déceptions en amitié comme en amour. Il n'avait plus l'envie de socialiser, d'avoir des amis avec qui partager ses tourments, ect. Tout est éphémère, rien ne dure. Le voilà, le problème. Un jour, lors d'u...