The Only Secret I Can't Keep Is... ˣⁱᵃᵒᵗʰᵉʳ

Chapitre 20

Les deux amoureux avaient passé une journée idyllique ensemble, explorant la ville avec un enthousiasme juvénile. Ils avaient flâné dans des magasins de nourriture exotique, riant en goûtant des saveurs inconnues et parfois surprenantes. Leurs pas les avaient ensuite menés vers une boutique de jouets où Aether, toujours à la recherche de la peluche parfaite, avait examiné minutieusement chaque étalage. Xiao, bien qu'un peu distant au début, s'était surpris à sourire devant l'enthousiasme contagieux de son compagnon.

Puis, leurs errances les avaient conduits à un fleuriste. Xiao, poussé par une impulsion tendre, avait acheté un bouquet de roses rouges. Le moment où il avait offert les fleurs à Aether restait gravé dans sa mémoire, un éclat de bonheur pur dans les yeux du blond. Aether avait accepté le bouquet avec une émotion visible, les joues légèrement rosies par l'attention.

En fin de journée, malgré la pluie qui commençait à tomber doucement, ils avaient trouvé refuge dans un parc pour enfants. Leur rire résonnait sous les gouttes, insouciants des regards étonnés des passants. Ils avaient couru et joué, se libérant des contraintes de leur quotidien d'adolescents, retrouvant une innocence et une liberté oubliées. Xiao se sentait léger, ses soucis et ses peurs temporaires dissipés par la joie simple de ces moments partagés.

Lorsque la pluie s'intensifia, ils décidèrent de chercher un abri. Revenant au parc où ils s'étaient donnés rendez-vous quelques heures plus tôt, ils trouvèrent un banc solitaire, à moitié abrité par un grand arbre. Ils s'y assirent, encore imprégnés de l'euphorie de la journée. L'air s'était rafraîchi, et la pluie, bien que légère, ajoutait une note de froideur à l'atmosphère.

Aether, tremblant légèrement, se rapprocha instinctivement de Xiao. Le noiraud sentit le blond se coller contre lui, cherchant la chaleur corporelle. Xiao, en sentant la peau froide d'Aether contre la sienne, ressentit une vague de protection et de tendresse le submerger. Il enroula un bras autour des épaules d'Aether, l'attirant encore plus près, essayant de transmettre autant de chaleur et de réconfort que possible.

Il pouvait sentir le cœur d'Aether battre contre sa poitrine, un rythme apaisant qui résonnait en harmonie avec le sien. La pluie tombait doucement autour d'eux, créant une symphonie naturelle qui enveloppait leur moment de silence partagé. Xiao ressentait une profonde connexion, un lien invisible mais puissant qui les unissait dans cette bulle de calme et de sécurité.

Le visage d'Aether était niché contre le cou de Xiao, son souffle chaud créant de petites volutes de vapeur dans l'air frais. Xiao baissa les yeux vers lui, observant les mèches blondes encore humides de pluie, et ressentit une vague de tendresse infinie. Il pressa doucement ses lèvres contre le sommet de la tête d'Aether, un geste silencieux de réconfort et d'affection.

Leurs corps se réchauffaient lentement l'un contre l'autre, chassant le froid de l'extérieur. Xiao se sentait complet, comme si tous les morceaux dispersés de son âme s'étaient finalement rassemblés. Dans les bras d'Aether, il trouvait une paix qu'il n'avait jamais connue, une certitude que, malgré toutes les épreuves, ils avaient trouvé en l'autre un refuge sûr.

Alors qu'ils restaient là, enlacés sur le banc solitaire, le monde extérieur semblait s'effacer. La pluie continuait de tomber, mais elle ne faisait plus qu'ajouter à la magie de l'instant. Xiao comprenait désormais que le bonheur, cette émotion si difficile à définir, était bien là, tangible et réel. Avec Aether à ses côtés, il savait que tous les défis pouvaient être surmontés, que l'amour qu'ils partageaient était assez fort pour tout affronter.

Cette journée, malgré sa simplicité, marquait un tournant pour Xiao. Il se sentait transformé, renforcé par l'amour qu'il portait à Aether et par celui qu'il recevait en retour. Les roses offertes, les jeux sous la pluie, et cette étreinte sous l'arbre, tout contribuait à un sentiment de plénitude qu'il n'échangerait pour rien au monde.