Chapitre 47

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Point de vue de Lenny :
Nous étions en train de remonter rejoindre les autres quand Ella nous rentra dedans. Elle paraissait bizarre, comme ailleurs. Même si au départ, elle ne nous disait rien sur son état, Rayan et moi avions rapidement remarqué l'état de ses mains tremblantes et des entailles sur ses poignets dont elle était la seule responsable.

J'ai voulus l'emmener loin de la foule mais elle ne supportait pas que je la touche. Malgré ses cris, je l'avais tout de même porté jusqu'aux toilettes des filles où je l'avais assise.

Ava, Rayan et Alessio étaient arrivés après. Nous paniquions tous. Rayan, Al' et moi n'avions jamais vu de crises pareilles. Ava si, mais cela ne l'empêchait pas de paniquer.

Ella était en boucle sur le fait qu'"il" devait la laisser tranquille. Lorsqu'un prénom nous a enfin été révélé, Carter, nous nous étions lancés un regard. Elle s'était ensuite endormie, épuisée.

- Vous le connaissez ? Le Carter, demanda Ava.

- Non, répondis-je.

- Ça ne saurait tarder, lança Alessio.

Rayan n'ajouta rien, les yeux rivés dans le vide.

- C'est bon, tu peux repartir maintenant. Le spectacle est terminé Alessio Anderson, lança Ava.

- Quoi ?

- T'as très bien entendu. Tu peux dégager connard.

- Qu'est-ce qui se passe Ava ? demanda Rayan.

- Il se passe que ton meilleur ami a traité ma meilleure amie comme de la merde ! Tu n'as pas besoin de faire semblant de t'intéresser à elle cabrón. Elle n'est personne de toute façon non ? Et puis, on ne la connaît pas donc on s'en fout.

- Rayan dis à ta meuf de la fermer.

- Pardon ? Tu n'es pas capable de me parler directement à moi ? Qu'est-ce qui se passe mon petit Al', tu n'as pas les couilles de me parler parce que j'ai un taux de testostérone inférieur au tien c'est ça ? Mais mon pauvre type, tu finiras seul quand, même les putes comme Carla ne voudront plus de toi. Ah bah oui, parce que Ella fait souvent des crises d'angoisses, elle est fragile tu as raison mais elle au moins, elle a toujours tout assumé. Elle n'a jamais traité personne comme une merde comme tu viens de le faire avec elle. Écoute moi bien, plus jamais tu n'auras son attention tu m'entends ? Parce qu'apparemment elle n'est qu'un poids pour toi. Un poids sur lequel tu te dois de veiller parce qu'elle n'a pas de parents. Tu n'es rien Alessio, tu es vide. Vide de cœur. Vide de sentiments. Vide de compassion. Tu ne connais même pas le quart de sa vie et tu oses juger ? Tu n'as pas vécu le centième de ce qu'elle a vécu donc à ta place, je me la fermerais ! TU n'es personne Alessio Anderson.

C'est sur ces belles personnes qu'Ava finit sa tirade. Je l'applaudis.

- J'espère pour toi Al' que ce qu'elle vient de dire est faux, rajoutais-je.

Il ne me répondit pas. Ce qui était la même chose qu'un oui.

- Mon dieu Al', tu enchaînes connerie sur connerie. Tu sais quoi ? Tu devrais sortir, tu n'as pas ta place au près d'elle, finir Rayan. Tu as beau être mon meilleur ami, je ne cautionne aucun de tes actes envers Ella.

Il sortit. Ella bougea et finit par se réveiller.

Point de vue d'Ella :
Lorsque mes yeux s'ouvrirent, je tombai sur Ava, Rayan et Lenny. Ils se retournèrent tous vers moi, les yeux remplis de pitié et d'inquiétude.

- Pourquoi vous me regardez comme ça ? rigolais-je. Je ne suis pas morte hein. J'ai juste dû boire un ou deux verres de trop et je me suis endormie. N'est-ce pas ?

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