Chapitre 128

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2 ans plus tard

Point de vue d'Ella :

C'était l'anniversaire des jumeaux. Ils venaient d'avoir deux ans et étaient déjà des grands garçons ! Ava était aux anges et ça faisait plaisir à voir. Tout n'avait pas été rose ces deux dernières années pour elle et Rayan. L'éducation de deux petits monstres n'est pas de tout repos et Ava a subi un baby-blues suite à l'accouchement. Mais aujourd'hui, tout allait mieux.

Sacha se portait à merveilles et adorait ses « cousins de cœur », comme ils aimaient bien s'appeler. Les voir si proches nous réchauffait le cœur. Nous avions espoir qu'ils ne se quittent pas durant le restant de leurs vies ; un peu comme nous.

Alexander et William trônaient au milieu de la table, des chapeaux d'anniversaire mal posés sur leurs têtes. Rayan amena les deux gâteaux et les déposa devant chacun de ses fils, ne voulant pas faire de jaloux. Ils riaient et se chamaillaient. On chanta « Joyeux Anniversaire » pour la troisième fois de la journée puis on donna le décompte pour qu'ils puisse souffler leurs bougies. William, encore plus agité que son frère, finit par souffler les bougies de son frère qui bouda sur le champ.

Tom pouffa derrière sa caméra qui ne ratait pas un moment de cette journée. C'était Lenny qui lui avait offert l'année dernière et depuis, il ne la quittait plus ; filmant tous les moments que l'on passait ensemble. Ainsi, nous arions un héritage à léguer à nos enfants. Et le petit voleur qu'était notre fils, couru dans toute la maison de Rayan et Ava avec une part de leurs gâteaux. Je rejoignis ma belle-sur sur le canapé.

- Comment ça va ?

- Bien. Super bien même, me répondit-elle. Je me rends encore plus compte que je ne souhaite pas avoir d'enfants. Pas que les vôtres me dégoûtent ou quoi que ce soit, rigolions-nous. Mais je n'ai jamais cherché à devenir mère et je ne crois pas que Liam ai envie de devenir père non plus. On a vos enfants, ça nous suffit.

Je souris et posai ma tête contre son épaule. Je ne voyais pas beaucoup Iris ces temps-ci, à cause de la mafia qui lui demandait tout son temps libre. Mais j'aimais profiter de ces moments simples. Tous les membres de la mafia y passaient beaucoup de temps en ce moment. Des problèmes avec les russes je crois. Encore eux, oui.

Deux petites mains vinrent me tirer le pantalon alors mes yeux descendirent vers elles.

- Maman ?

Mon fils me tendaient les bras alors sans hésiter, je le pris sur mes genoux et le serrai contre moi. Il lui arrivait souvent de demander des câlins et du contact physique ; comme s'il était en recherche constante d'amour et d'attention. Il le faisait souvent avec moi lorsqu'Alessio partait pour plusieurs jours, voire semaines. Mais là, je crois qu'il voulait simplement vérifier que je l'aimais encore malgré mon attention tournée vers les jumeaux.

Son petit visage face au mien, je lui fis un bisou esquimau, collant nos deux nez ensemble. On adorait faire ce petit geste pourtant si simple. Je remis ses cheveux bruns semblables aux miens, derrière ses oreilles. Son visage rond ressemblait vraisemblablement au mien mais il détenait les yeux sombres de son père. En parlant de celui-ci, il arriva vers nous.

- P'tit bonhomme ?

- Oui papa ?

- Il va falloir que je reparte.

- Déjà ? Tu viens de venir, répondit notre enfant avec une mine triste.

- Oui je sais Sacha, je sais. Mais je compte sur toi pour prendre soin de maman, c'est compris ? Elle va avoir besoin de toi.

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