Préface

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Lundi 11 Juin 2008.

- Maman ! Maman ! Avais-je dis en sanglots.

- Ma chérie, ne regarde pas. Je t'en prie ne regarde pas. Avait-elle dit alors qu'elle était sur le point de se prendre une balle dans la tête.

Présent.

J'ai fermé les yeux tellement fort que je ne me souviens plus si mes larmes ont coulés. Je sais juste que j'ai obéi à son ordre et j'ai tourné ma tête pour ne rien regarder de la scène. C'était horrible, cette sensation de n'avoir rien pu faire, ce jour-là, j'étais âgée de 14 ans, aujourd'hui, j'en ai 28 et la mort tragique de ma mère m'est toujours autant traumatisante. Je ne sais pas qui ils étaient, mais je sais que plusieurs hommes étaient présents. Ils avaient débarqué dans notre maison par la porte arrière et avaient demandé mon père, évidemment, il n'était pas là. L'un d'entre eux s'est énervé et m'a frappé avec son arme sur le visage ce qui a laissé une cicatrice sur ma joue. Ma mère - courageuse ou inconsciente - s'est jetée sur lui et il lui a volé sa vie. Elle voulait me protéger, voir si j'allais bien et il lui a tiré une balle dans la tête pour ça.

J'ai découvert à mon 17e anniversaire, que la mafia italienne était derrière tout ça. Ils n'étaient pas là pour ma mère, mais pour mon père. Je ne comprends pas pourquoi aujourd'hui, c'est lui qui est en vie et elle qui est morte. C'est pourquoi à l'âge de 23 ans, j'ai rejoint la mafia italienne pour me rapprocher de Ruggeroo Ferrari.

Le chef de la mafia italienne.

En peu de temps, je suis devenue son bras droit. Celle qu'il emmène à chacune de ses conférences, dans chacun de ses lieux de crimes. En cinq ans, j'ai eu le temps d'analyser le spécimen qu'il était. C'est un homme orgueilleux, égocentrique et qui tue les personnes de sang-froid pour des histoires d'argent ou de commandements non-respectés.
Les scènes de crimes que j'ai connues ont été, je pense les moments les plus traumatisants de ma vie. Les cadavres étaient par centaines et les odeurs nauséabondes donnaient la chair de poule à tous ceux qui étaient présents. Je me devais de garder une bonne figure, Ruggeroo était le genre d'homme a détesté les femmes faibles.

Pour lui plaire, j'ai dû changer de look. Je me suis coupé les cheveux, je les ai teints en noirs et je me suis fait tatouer le symbole de la maison des dix sur mon épaule pour être sûre qu'il allait m'accepter.
J'ai réussi à obtenir sa confiance après cinq ans d'acharnement intensif, je pense même que je lui plais bien plus qu'une simple accompagnatrice. J'aime bien jouer de ça parfois, le regarder intensément, lécher mes lèvres lorsqu'il les regarde et pourtant tout cela, je ne le fais pas par envie, mais pour être sûre qu'il ne se doute pas de ma vraie identité. Je me fais appeler Julia et ça sera peinant qu'il apprenne que celle qui le détruit à petit feux est cette gosse de 14 ans qui a vue sa mère se faire tuer.

Je suis celle qu'il appelle « mia rosa » ce qui signifie « ma rose » en italien, ça me plaît. Cela démontre bien à quel point je lui plais et à quel point je peux préparer ma vengeance sans qu'il ne la voit venir.

11 Juin 2008, morgue.

Je tiens la main de ma mère en pleurant. Je n'arrive même pas à regarder son visage sans pleurer. Ma mère, ma meilleure amie. Qu'est-ce qu'elle fait là ? Pourquoi nous ? Je... Qu'est-ce qu'elle fait là ?
Je la regarde, son sourire n'est plus tissé et une larme séchée marque ses yeux. Elle a souffert et je vais les faire souffrir jusqu'à ce qu'ils me suppliassent pour abréger leurs souffrances.

Je te promet maman, je vais les retrouver.
Je les tuerais tous un par un en commençant par leur chef.

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Je n'ai pas l'habitude de faire de la Dark Romance mais j'ai voulu me lancer... J'espère que le début de son histoire vous a plu.

XOXO
Sara AA 🤍

Mia RosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant