𝖭𝖮𝖳𝖱𝖤 𝖢𝖮𝖬𝖡𝖠𝖳 𝖯𝖮𝖴𝖱 𝖫'𝖧𝖴𝖬𝖠𝖭𝖨𝖳𝖤

Chapitre XVI : Rumeur.

Samedi :

Il était six heures du matin et Raquel et nous apprêtions à aller au port. Après avoir pris la peine de tout vérifier, nous étions sorties et avions fermé la porte. La maison sera fermée pendant un bon moment. Nous arrivons au port et nous embarquons une fois dans le bateau. Manque plus qu'attendre 4 heures de voyage.

_Hé... à quoi tu penses ? Dit Raquel en posant sa main dans mon dos.

_ Hein ? Tu m'as parlé ?

_ Oui je me demandais à quoi tu pensais.

_ Oh eh bien...c'est...

Des souvenirs me revinrent en tête et directement, l'angoisse et le dégoût me prirent. Heureusement que je n'avais rien mangé car je risquais de tout rejeter.

_ Hé du calme. Je crois déjà avoir compris. C'est à ça tu penses n'est-ce pas ?

_ Oui.

_ Ça va aller d'accord ?

J'hocha la tête ensuite elle me proposa d'aller s'asseoir et j'accepta en lui remerciant de m'avoir calmer. Elle m'offrît un sourire en guise de réponse et je le lui rendit.

Quatre heures plus tard :

Nous arrivâmes enfin à Trost. Le voyage était vraiment très long. Nous vîmes les reconstructions qui s'y passèrent et ça m'envoyait plutôt rassurer que le district était en sécurité désormais. Je me demandais bien comment ils eurent réussi à repousser les titans. Raquel et moi rejoignirent l'adresse qui nous avait été donné pour notre nouvelle maison. Une fois là bas, nous découvrîmes l'habitat et ce fut vraiment surprenant pour nous car elle ressemblait drôlement à notre maison à Utopia. Nous installâmes nos affaires ensuite nous sortîmes directement de la maison pour aller à l'hôpital.

Arrivées là bas, nous fûmes accueillis par une infirmière qui eut pu nous résumer la situation et elle nous eut prévenu qu'il y'a pas grand chose à faire. Nous devrions juste l'aider identifier les cadavres qu'ils avaient pu récupérer après la catastrophe.

_ Suivez-moi. Il faudrait que vous vous changiez ensuite nous passerons au travail.

_ D'accord.

Nous allâmes nous changer ensuite nous rejoignirent l'infirmière à la morgue. J'avais le cœur qui battait à vive allure à cause de l'angoisse, car j'avais bien peur que les souvenirs refassent sur face.

_ C'est ici.

Lorsque je vis les cadavres, mes yeux se firent ronds. Ils étaient tellement nombreux. L'infirmière souleva les draps et je ne peux m'empêcher de ressentir du dégoût à cause de la forte odeur qui transperçait même le masque. Et comme je le prétendais, les souvenirs refirent surface. Raquel et l'infirmière commencèrent les identifications. Moi je les regardais paralysée. Je me demandais bien comment pouvait elle le faire aussi calmement.

_ Docteur Jaëger ?

_ Je...Je suis désolée mais je ne peux pas. Sincèrement désolée.

Je sortis de la morgue en courant. Je sortis de l'hôpital, me dirigeant dans un endroit isolé où je vomis. Des larmes dévalèrent sur mes joues sans s'arrêter. Une main vint se poser dans mon dos et je su instantanément que c'était Raquel. Je me tourna vers elle et vis qu'elle tenait un mouchoir et une bouteille d'eau dans sa main. Elle me les donna, j'essuya ma bouche et je bu de l'eau.

_ C'est trop dur Raquel. Je ne peux pas le faire. Quand je pense à ce jour où j'ai vu des gens se faire dévorer, des cadavres dans les rues. Pendant mes travaux forcés à l'hôpital, j'ai vu bien pire et ces gens là me forçait à...à