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Pdv de Fatima:

Après une bonne nuit de sommeil me voilà qui me prépare pour aller en ville pour acheter les médicaments de mon père, vous vous demandez comment c'était terminée la soirée d'hier? Eh bien votre têtue de frère m'a ramener jusqu'à chez mon oncle et le connard ne s'est pas arrêter là, au contraire il a fait connaissance avec mon oncle et toutes la famille j'étais tellement gênée que je ne savais plus où me mettre. Mais je dois l'avouer que c'était très gentil de sa part de me raccompagner, mais bon il reste tout de même l'arrogant monsieur que vous connaissez.

Avant de partir je fais le ménage et je pars chercher du pain chez le boulanger, les gens de la maison dormaient encore ils ne sont pas vraiment des lève tôt comme nous au village.

Je prend un clando pour aller au centre ville parce qu'on était dans la banlieue, dès que je monte dans la voiture tous les passagers me regarde:

Moi: quoi vous m'avez jamais vu ou quoi, dis-je sur un ton menaçant.

Taxi man: yow deh deuko fi khana dangua bess si kogne bi( toi deh tu ne vit pas ici est ce que t'es nouvelle dans le quartier?), dit-il en tapant la discute.

Moi: sa yone nekou ci ( se ne sont pas tes affaires), répondis je. Une fille de mon âge qui ne se mêle pas de ces affaires rétorqua:

Elle: yow sokhna ci rew ngua deh( mademoiselle vous êtes très impolie).

Moi: Sama reway wonou malene ko sakh e puis wakh djou bari bi la mounoul thippp ( mon impolitesse je ne vous l'ai même pas montré et puis ne me soûler pas avec vos paroles thippp), dis-je en regardant par la fenêtre. Hum ils ont chahutés sur moi jusqu'à que j'arrive à destination je ne les ai même pas calculer, j'avais d'autre chats à fouettés.

Taxi man: sokhna ci dangua woreu khol bou bakh niguay wakhé ak nite yi (mademoiselle vous devriez faire attention à ce que vous dites aux autres), dit-il quand je venais lui donner son argent. Hummm il a raison j'étais un peu sur les nerfs, je ne sais pas si je vous les dit ou pas mais je n'arrive toujours pas à accepter la maladie de mon père cela me pèse encore.

Moi: wakh ngua degeu mangui djegoulou bou bakh tey andouma ak sama sago( oui vous avez raison je suis profondément désolée, aujourd'hui je suis pas dans mon état normale), dis-je en adoucissant mon visage crispé.

Taxi man: dou dara comme français di wakh rek ( ah ce n'est rien comme les français aime dire) «y'a des hauts et des bas».

Moi: oui c'est parfaitement ça, dis-je en faisant un petit sourire.

Passager: eh sokhna ci dangua rafet deh Masha Allah( eh mademoiselle vous êtes très belle Masha Allah), dit celui ci alors que je m'éloignais. Thippp ils ont aucune vergogne! « c'est pas toi qui venait à l'instant de t'excuser ?» dit ma conscience. Peut-être mais faut pas abuser aussi! J'arrive à la clinique où je prenais les médicaments.

Moi: bonjour est ce que le doctor Mbaye est arrivée, demandai je à la secrétaire.

Elle: oui veuillez patienter un peu, dit-elle en prenant son combiné.

Moi: d'accord, dis-je en m'asseyant sur une chaise. Doctor Mbaye est le médecin qui suit mon père depuis qu'on a pris conscience de sa maladie, chaque mois je devais lui dire comment évoluer la maladie et quant à mon père il avait rendez-vous avec lui chaque 6 mois. Je déteste le dire mais mon père est à la phase terminale de sa maladie car on l'a su trop tard et aucun traitement ne peut le guérir si ce n'est que de le soulagé un peu, et d'atténuer sa douleur.

Moi: oh shut je pleure encore, dis-je en essuyant mes larmes qui coulaient. Chaque jour je gardais espoir qu'il allait s'en sortir et jusqu'à aujourd'hui je garde encore espoir et je m'en remets à Allah. Je sors de mes pensées quand la secrétaire me dit que je pouvais y aller, je me dirige alors vers le bureau de doctor Mbaye:

FATIMAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant