FATIMA

22~

Pdv de Fatima:

Lui: que diable fait tu ici, dit-il une expression mélangée entre étonnement et mécontentement à la figure. Je ne pue répondre obnubilée par son beau visage, il était toujours aussi beau comme dans mes souvenirs même avec cette air fatigué il était à tomber. Je me souviens encore de nos beaux moments passés ensemble, des moments que je croyais durer pour toute une vie. Hélas il m'a abandonnée à mon sort, il disait m'aimer et pourtant il ne s'est pas battu pour notre amour. Il a tourné les talons au premier obstacle, et pourtant mon cœur brûle encore d'amour pour lui. Mais il ne le mérite même pas, et puis je n'ai plus la force et l'énergie pour ces futilités. Je ne daigne même pas lui répondre et me retourne pour partir, mais il me stoppa en tenant fermement mon bras:

Lui: où comptait tu aller comme ça? Je t'ai posé une question tu dois me répondre, dit-il en serrant sa mâchoire. Ces yeux était noir de colère, mais pourquoi? Sa colère était-il liée à ma présence? S'il y'a bien quelqu'un qui devrait être en colère ici c'est bien moi, car c'est moi qu'on a lâchement abandonner dans son sort.

Moi: lâchez-moi s'il vous plaît vous me faites mal, dis-je d'une petite voix. A force d'être muette tout le temps ma voix s'était affaiblie, et je peine à parler à haute voix.

Lui: ah oui désolé madame...... Sow! C'est bien ça non? J'avais oublié que t'étais mariée maintenant et je suppose que t'ai même devenue une maman, dit-il sarcastiquement avec un sourire narquois. Que lui arrive-t-il? Il a comme....... changé.......
Je le regardais incrédule me demandant si c'était le même Abdoul que j'ai connue avant:

Lui: qui y a-t-il? Pourquoi me regarde tu ainsi? Et pourquoi tu ne me répond pas? Que fait tu ici, demanda-t-il à nouveau et cette fois-ci son visage avait changé il ne souriait plus son regard était menaçant et il me tira vers lui m'incitant à parler. Mais je ne réagis pas je le regardais dans les blanc des yeux ne ressentant ni peur ni rien, priant qu'il abandonne et me laisse partir car je n'avais pas la force de réagir. Il semblait surpris que je ne fasse rien, il me lorgnât un moment avant de partir et en marmonnant:

Lui: pffff je ne sais même pas pourquoi je te parle, tu ne représente rien pour moi........

Je me ressaisi un peu avant de retourner dans la chambre qu'on nous avez donné Aïssata et moi, en repassant en boucle ces dernier mots dans ma tête.

Je me réveilla a l'heure de fajr je réveilla ma sœur et ont fit la prière, elle était tellement fatiguée qu'elle c'est rendormie juste après. Moi je suis rester sur mon tapis de prière en larmes priant pour le repos de mon père, il me manquait énormément. Depuis qu'il est partit je ne dormais pas très bien, à chaque fois que je fermais les yeux je le voyais comme à son habitude rentrer à la maison avec le bétail m'appelant dans toute la maison pour me prévenir de son retour me disant: " Néné to ngonda mi arti " et j'accourais en le serrant dans mes bras. Alhamdoulilah je rends grâce à Allah de m'avoir permis de vivre avec un père aussi aimable, et de m'avoir donner la chance d'être éduquer par un homme aussi remarquable.

Je me recoucha même si je ne dormais pas, me plongeant dans mes pensées pour compenser mes manques de sommeils, si ça continue je risque d'être cinglée.
Vers 9h ou 10 h comme ça, quelqu'un toqua à la porte c'était la bonne elle venait nous prévenir que le petit déjeuner était prêt, je la remercie et dis à ma sœur qui se douchait de se hâter que ce n'était pas polie de faire attendre les autres.

Elle: dis-moi où est ce que t'a disparue là nuit dernière, demanda t'elle en s'habillant.

Moi: nulle part!

Elle: comment ça nulle part? Tu n'était pas à ta place du lit, et pas dans la salle de bain, dit-elle en insistant.

Moi: je suis juste aller chercher à boire mais je me suis perdue, donc je suis revenue juste après.