FATIMA

21~

Pdv de Fatima:

Le bus roulé à présent dans la ville de Dakar, on était arrivé vers 12 h. Le soleil était brûlant et les rayons très intense, on sentait bien qu'on était en plein mois d'été. Arrivée au garage nous descendîmes Aissata et moi, et on s'est posé devant un tangana qui se trouvait à côté du garage pour attendre le chauffeur de ma tante qui venait nous chercher.

Aissata: j'ai une de ces soifs! Je vais aller chercher de l'eau, dit-elle en se levant du banc. Mais je la stoppa:

Moi: je vais y aller, dis-je en me levant.

Elle: d'accord!
Je me dirigea vers un kiosque qui se trouvait de l'autre côté de la route, ma tête était pleine de pensées et de préoccupations. L'idée de laisser ma mère seule au village me tourmenter encore, et puis c'est en quelque sorte de ma faute car j'ai pas pris la peine de dire non à leurs décisions de m'amener ici.

Vendeur: soxna ci dieleul sa dokh ( mademoiselle prenez votre eau), me dit-il me faisant sortir de ma torpeur. Je le paya puis repris le chemin inverse, les voitures défiler en tout genre et aucun n'était assez gentil pour me laisser traverser et je n'avais pas la force de les arrêter. Quand la voie fut libre je m'avanças pour traverser quand un bruit de crissement de pneus attira mon attention, ma tête se tourna vers la direction d'où m'est parvenue ce bruit et j'ai vue une voiture me foncée dessus. Mes jambes restèrent figés au sol et mon cerveau avait cesser de fonctionner, j'entendais des gens qui criait autour de moi mais bizarrement le son de leurs voix me paraissaient si lointaine. Pourtant si je le voulais je pourrais éviter qu'il me fonce dessus, mais.... une petite voix en moi me disait " pourquoi pas en profiter et en finir avec cette vie qui n'avait plus aucun sens? " Elle avait raison! Je pourrais ainsi rejoindre mon père, même si ma mère en souffrirait un peu mais Aissata est là et saura s'occuper d'elle comme il faut. Ma pensée ne pue être poursuivie car que me vue tomber au sol étourdie.

???: mademoiselle est ce que ça va? Demanda une femme qui accourais vers moi. Quoi?! Je ne suis pas morte? Ni évanouie? Mais qu'est ce qui s'est passé? Je me leva un peu et j'ai vue qu'une foule s'était réuni au tour de moi et les gens me regardaient étrangement, j'observa la voiture et je vois qu'il avait freiner juste à temps et qu'il ne m'avait même pas effleurer, j'ai compris que mon corps s'était écroulé sous le poids du choc et de la terreur.

Je voulais me lever mais mes jambes étaient encore paralysées par le choc et elles tremblaient de fou, la dame à mes côtés se mit à les masser et moi je pensais à comment cette voiture m'avait ratée de justesse. Pourquoi ne suis-je pas morte? Pourquoi a-t-il fallut qu'il freine à temps? N'était-il pas pressé tout à l'heure au point de me foncer dessus?
J'entendis la dame se mettre à crier à l'adresse de quelqu'un, ce qui me ramène au moment présent:

Elle: où est ce que vous vous croyez? A une course de voiture? Pensez vous que ce lieu si bondé soit adéquat pour un excès de vitesse? Vous avez faillit ôter la vie de cette jeune fille, et regarder là elle est encore sous le choc, disait-elle en rogne. J'avais honte de relever la tête car c'était en partie de ma faute car je suis rester immobile de mon plein gré je voulais en finir et quelle aurait était la meilleure solution que celle-ci?

Chauffeur: Excusez-moi madame! Pouvez-vous baisser le ton pour que je vous comprenne? Car vos mots sonnaient comme des piaillements d'oisillons, dit celui-ci. Et même sans le voir je savais qu'il avait un air hautain, et sa voix.... elle m'était comme familière.

Elle: Quoi?! Comment? Comment osez-vous me parler de la sorte?

Lui: et vous comment osez-vous m'accuser de vouloir tuer cette femme? Au contraire c'est elle qui voulait se jeter à la mort en restant immobile sur la route, j'ai klaxonné plusieurs fois mais elle ne m'a pas entendue.
Il avait raison sur toute la ligne, je tenta à nouveau de me lever et à l'aide de la dame j'ai réussi à le faire. Je lui souffla un faible merci et je me retourna vers le chauffeur pour m'excuser, quand nos yeux se sont croisés j'ai compris pourquoi j'avais reconnu cette voix.