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Pdv omniscient:

6 mois s'était écoulés et l'état de santé de Mamadou demeura le même ou plutôt il s'était détérioré à mesure que les jours avancés, et Fatima même si elle ne subissait plus de violences elle était néanmoins submergée tant par la maladie de son mari, mais aussi elle devait supporter les humeurs de sa belle-mère qui ne manquait jamais de lui balancer à la figure qu'elle était responsable de la maladie de son fils.
Notre chère Fatima faisait de son mieux pour soulager les douleurs de son mari, elle ne le quitté jamais et rester à son chevet même si l'air était irrespirable tant le corps de son mari dégagé de fortes odeurs. Mais elle avait fini par s'y habituer alors que même la mère du jeune homme n'osait trop l'approcher, Salamata quant à elle on ne l'a plus revue dans les parages depuis ce fameux jour.
Le jeune homme quant à lui était dépourvu de paroles il était devenu muet, il n'avait que ces yeux pour observer et durant ces mois cloué au lit il a observé de près cette jeune femme qu'il maltraitait inlassablement à longueur de journée. C'était la seule qui restait près de lui et qui ne le fuyait pas, mais comment le pourrait elle alors qu'il était la cause de ce dévouement indélébile enfin presque.......

Car celui avec qui il avait fait le pacte de posséder la jeune femme lui rendait chaque jour visite et il était le seul à le voir, d'ailleurs il venait de faire son apparition et comme à chacun des visites du djinn le jeune homme essayait tant bien que mal d'attirer l'attention de Fatima en faisant des signaux avec ces yeux mais hélas la jeune fille ne le remarquait jamais:

Djinn: Regarde toi! Tu es pitoyable, tu as fait tout ça pour une femme au prix de ta propre vie, dit cette créature dont l'apparence était effrayante et répugnante. Le jeune homme ce vue pris de peur car il savait ce qu'il pourrait le faire à l'état où il était:

Djinn: mais voyons est ce de la peur que je décèle dans ton regard? Qui l'aurait cru toi Mamadou le grand marabout qui prenait de haut tout être se dressant en face de lui avoir peur et de moi, tu as bien raison de l'être car ton âme m'appartient, dit-il d'une voix grave et flippante. Le jeune homme essaya de secouer la tête tandis que cette chose lui encerclé le cou, il l'étranglât sans réticence.

Djinn: je t'avait prévenu depuis le début que tu allait y laisser ta vie, car cette fille n'est pas n'importe qui c'est une humaine dont on ne peut pas faire du mal et ceux qui ont eu le malheur de le faire se verront châtiés. C'est une fille pure et quiconque lui veut du mal celui ci se retourne contre lui, même moi je ne m'en sortirais pas indemne toi encore moins. Ton obsession pour elle s'est transformé en un voile qui t'empêche de discerner le vrai du faux, tu disait l'aimer alors que tu la maltraiter sans cesse. Maintenant l'heure est venu pour toi de payer tes crimes, cette maladie incurable fait parti de ton châtiment et le pire reste à venir, dit-il tout en resserrant de plus en plus sa prise. Mamadou ne pouvant se sauver car son corps était inerte il n'avait que ces yeux pour réagir et celle-ci avait virer au rouge, heureusement pour lui Fatima alertée par ces gémissements se retourna et s'empressât de venir à ces côtés:

Elle: dédé est ce que ça va?

Djinn: on se reverra bientôt, dit-il avant de disparaître.

Le jeune homme se mit à respirer bruyamment et Fatima ne savait que faire devant son mari qui peiner à respirer. Elle lui amena de l'eau et l'aida à boire à la cuillère, il finit peu après par se calmer et à s'endormir ce qui soulagea Fatima.

Pdv de Fatima:

Le temps est passé à une vitesse et l'état de santé de mon mari ne s'améliore pas, j'ai l'impression que chaque jour qui passe il se rapproché de sa fin tant il souffrait. Là tout de suite quand je l'ai vu se tordre de douleur et avoir l'air d'être étranglé j'ai cru qu'il était entrain de se débattre contre l'agonie de la mort, s'il ne s'était pas calmer aussitôt j'aurais cru que je l'avait perdue et même en étant en face de lui et en l'observant je ne suis pas des plus rassurées. Seule les faibles mouvement de son thorax qui me convainquait qu'il respirait encore, décidément ma vie ici n'a pas était de tout repos. Quand j'ai sentit qu'il était beaucoup plus apaisé je suis aller faire la cuisine, après quelques heures j'ai pu finir et j'ai servit un plat à mes beaux parents, aux frères de Mamadou ainsi que quelques uns de ces oncles, aujourd'hui ils ont tous décidés de passé la journée ici. Apres les avoir servit je suis retournée dans ma chambre pour nourrir mon mari, quand je suis arrivée il était réveillé:

FATIMAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant