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Pdv de Fatima:

Moi: gogo houraye a pari (gogo houraye t'a fini), lui demandai-je.

Elle: quant on parle du loup on voit sa queue, dit-elle en roulant des yeux.

Néné: Fatimata ya ko woni hadjouma ndoum ko hale mow mbé ( Fatimata mêle toi de ce qui te regarde c'est une discussion entre adultes), dit ma mère pour éviter que je fasse un scandale.

Moi: néné laisse moi faire ok! Gogo Houraye que tu parle du mal de mon impolitesse ça je peux supporter, mais ce que je ne quautionne pas c'est que tu dénigre l'éducation de ma mère car elle est peut être plus jeune que toi et n'a peut-être pas tout l'expérience que toi t'a acquise mais elle est meilleur que toi quant à l'éducation de ces enfants. Elle nous a appris à toujours dire la vérité quelque soit les circonstances et à être honnête, mais je vois que toute compte fait que c'est tes enfants qui manque d'éducation.

Elle: hé pour qui tu te prend pour oser parler de l'éducation de mes enfants, dit-elle en haussant le ton.

Moi: pour la fille dont tu vient à l'instant de traiter de mal éduquer, et puis gogo en tant que la première femme c'est toi qui doit donner l'exemple au lieu de réunir tout le village ici afin que chacun puisse avoir un sujet de débat à l'heure du déjeuner, parfois je me demande même si t'es là première femme ou la dernière parce-que tu te comporte comme une gamine wallahi, regarde toi tu fait une histoire juste parce-que ta menteuse de fille a dit que je l'ai tabasser à cause d'une histoire de salutation.

Elle: Fatimata tu ne sait pas à qui tu a à faire je ne suis pas ton égal, d'où tu as le cran de m'insulter de la sorte sache que si ton père reviens du champ tu aura à faire avec lui.

Moi: d'accord je l'attendrai avec impatience on verra qui de nous 2 sera réprimander quand baba reviendra et saura que t'a réuni tout le village à cause d'une dispute entre sœurs qui c'est passé depuis tôt le matin et dont tu n'en savait rien jusqu'à maintenant, dis-je en croisant les bras et en souriant. Elle me regarde choqué et n'arrivait pas à dire un mot elle ouvrait la bouche puis la fermée, elle grogna avant de s'en aller tout en murmurant un:

Elle: tu ne paye rien pour attendre espèce de malpolie. Je ne lui répond pas j'avais beaucoup mieux à faire, la prochaine fois elle pensera à 2 fois avant de manquer du respect à ma mère et quant à Binta je vais lui régler son cas à cette salope.
Je vois ma mère m'observer en secouant la tête j'y fais pas trop attention et part étaler les vêtements sur la clôture derrière la maison, quand j'ai fini je me suis laver et je suis aller me reposer dans notre case en attendant le retour de baba pour le repas.

Quelques temps plus tard j'entendis le bruit des chèvres et des vaches signe que baba était arrivé, je courue dehors pour l'étreindre:

Moi: hayo babam ari ( youpi mon père est arrivé), dis-je en le serrant dans mes bras.

Lui: hayoma mbiguelam Fatimata tokar Néné ( ma fille Fatimata homonyme de ma mère), dit-il en souriant. Mon père bien qu'il soit pour la plupart du temps autoritaire et craint par toute la famille et respecter par les gens du village, il ne résiste pas à mes caprices et folies. C'est aussi pourquoi la plupart de mes demi-sœurs et frères et même mes 2 tantes me détestent car je suis plus proche de baba qu'eux, ils disent que c'est parce que je porte le prénom de ma grande mère que c'est pourquoi il m'aime autant mais moi je pense juste que c'est parce que j'ai eu l'audace de me rapprocher de lui depuis toute petite.

Moi: baba combien de fois je t'ai dit de laisser mes frères s'occupés du bétails, tu te fait vieux là et tu sait très bien que ta santé se détériore de jour en jour, dis-je sérieusement. Il rit et me caresse la tête:

FATIMAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant