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Pdv de Fatima:

Je me réveilla à l'aube comme à mon habitude le corps qui souffrait le martyr, je ne sais encore combien temps mon corps pourra-t-il supportait toute cette maltraitance que me voue mon mari. Chaque jour je priais Dieu de me délivrer de cette prison qu'est mon mariage, je pensais qu'avec l'amour on pouvait tout supporter mais hélas certains êtres humains restons à jamais des êtres cruels et ne changeront jamais. Et Mamadou cet homme que mon cœur a choisit parmi tant d'autres n'était qu'un homme horrible, imbu de sa personne qui n'hésitais en rien à me maltraiter jour et nuit. Je ne sais plus si je suis sa femme ou un objet sexuelle qu'il s'amuse à torturer, et le pire c'est que je n'avais personnes à qui parler de mes souffrances. Il m'avait interdit tout contact avec ma famille, et l'emplacement de notre demeure si je peux encore l'appelait ainsi était éloigner du village impossible de voir quelqu'un. Je fais mes grandes ablutions puis retourne dans notre case pour réveiller mon mari:

Moi: Dédé réveille toi c'est l'heure de la prière, dis-je en le tapotant doucement. Il se mit à grogner et à marmonner:

Lui: laisse moi tranquille!

Moi: mais c'est l'heure de........ Je ne termina pas ma phrase que je reçu un coup de pied sur le ventre me faisant tomber par terre.

Lui: Qu'est ce que je t'ai dit? laisse moi tranquille! hors de ma vue, dit-il en se retournant dans le sens opposé.

Je me leva doucement en me tordant de douleur et alla dehors les larmes me montant aux yeux, j'étala un tapis et me mit à prier tout en implorant Dieu de me sauver.

Mais me sauver de quoi au juste? Après tout le mal qu'il me fait subir je continue de l'aimer d'un amour obsessionnel au point que je ne peux même m'éloigner de lui, je continue encore après 1 an de mariage à espérer qu'il changera un jour et que nous vivrons une meilleure vie. Oui ça fait 1 an que j'appartenais à cet homme et la vie que je m'étais imaginais n'était en réalité qu'un beau tissu de mensonge, en 1 an ma vie à était sans dessus dessous. un vrai calvaire! Ma belle-mère me traitait comme une servante elle venait chez-nous chaque jours et me faisait faire toute sorte de chose et je n'avait jamais mon mot à dire et quand j'étais souffrante elle ne me donnait pas de répit non plus. Mon beau-père quant à lui il m'appréciait beaucoup même si je le voyais rarement, il me rappelait mon père. Qu'est ce qu'il me manque!  Quand je termine la prière je balaie la maison et la cour, puis je me rendis au pluie pour puiser l'eau tout en me tordant de douleur mon ventre me faisait encore mal. Vers 8h mon mari se réveilla et me gronda de ne pas l'avoir réveiller et qu'il était encore en retard pour aller labourer le champs:

Moi: mais je t'ai réveiller et tu m'a dit de te laisser tranquille, dis-je d'un ton agacé. Après avoir dis ces mots je couvre ma bouche de mes mains, parfois je ressentais une forte pulsion d'hausser la voix contre lui comme si la vrai moi était étouffée à l'intérieur.

Lui: ah donc maintenant tu me parle sur ce ton, dit-il d'un air menaçant.

Moi: dédé yafomi ko mbothiti ( dédé pardonne moi c'est sortit tout seul), suppliais je. Mais s'est tombé sur l'oreille d'un sourd, il me donna ma bonne dose de coups du matin avant de partir.

Je continua mes travaux ménagers ignorant mon corps qui hurler encore de douleurs, quand ma belle-mère suivit de Salamata et sa nouvelle meilleure ma demi-sœur Binta arrivèrent peu après le départ de Mamadou. Je n'aurai jamais cru que Salamata me trahirait de la sorte un jour, elle que je considérai comme ma sœur.

Moi: djam wali Néné! ( bonjour maman!), dis-je en allant la saluée.

Elle: djam wali! prépare nous le petit déjeuner, ordonna t-elle comme à son habitude.

FATIMAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant