Chapitre 13 - Violaine

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— Salut Violette !

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— Salut Violette !

Arelio me taquine en se garant devant chez moi, à l'adresse qu'il connaît maintenant. Je monte rapidement sur le siège passager en souriant, avant d'hésiter à lui faire la bise. Mais comme il redémarre rapidement, je m'attache rapidement et finis par oublier mon questionnement.

— Pourquoi Violette ?

— J'aime bien, c'est mignon.

— Si tu veux, ris-je. Mais ne compte pas sur moi pour t'appeler Areuh !

Il me foudroie du regard avant d'exploser de rire, et je croise les doigts que mon père réussisse à s'occuper Moona toute la journée. Je ne vois pas ce qui n'irait pas, mais comme bingo je suis avec Arelio, j'ai peur que le karma me tombe dessus.

— Tu cherchais quelque chose en particulier au bric-à-brac ?

Je le dévisage en me demandant ce qu'il veut dire, avant de comprendre que ce doit être littéralement le nom du magasin où je l'ai croisé il y a maintenant quasiment une semaine.

— Pas vraiment, je regardais...

— Tu avais l'air d'aimer des choses que tu n'as pas prises... Je t'ai troublé ?

Il me fait un clin d'œil, je ris en rosissant sans pouvoir m'en empêcher, avant de nier. C'est simplement que ces temps-ci, je n'ai pas de budget à mettre dans des babioles ou des choses non-indispensables.

— Non, juste que je n'avais pas besoin de ça maintenant, je...

Je n'ose pas lui dire que j'ai des soucis d'argent et que c'est ric-rac en ce moment, mais il ne semble pas s'y attarder à mon bonheur, avant de me faire signe de regarder derrière, ce que je fais pour satisfaire ma curiosité et sa demande.

Alors que la banquette arrière était vide la dernière fois, elle regorge maintenant de housses d'appareils photos et de quelques sacs en plastique opaques qui jonchent les places.

— Tu veux savoir ce qu'il se cache dedans ? rit-il, alors qu'il continue de se rapprocher du théâtre, le temps passant bien trop vite à mon goût.

— Je...

Je n'ose pas demander, parce que je ne veux pas l'obliger à me le révéler, mais visiblement, c'est fait pour me faire me dandiner sans oser rien dire.

— Evidemment que tu peux me le demander, me rassure-t-il. Mais je ne vais pas te le dire tout de suite, je préfère te faire la surprise... Pour un autre moment, disons.

Etonnée, je le dévisage sans savoir quoi répondre, et un sourire naît sur ses lèvres alors qu'il tourne la tête pour me regarder à son tour.

— Plus tard ? dis-je.

— Si tu veux me revoir, évidemment !

Il se marre, moi aussi, me conduit jusqu'au théâtre, tout en me parlant. Il me demande de parler de moi, il me charrie quand je lui renvoie les questions en répondant évasivement, ce qu'il s'empresse de faire aussi.

A contre-corps [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant