Chapitre 26 - Violaine

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J'ai dormi comme un bébé dans ses bras

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J'ai dormi comme un bébé dans ses bras. Je me suis réveillée quand Moona s'est mise à pleurer, et alors que j'allais descendre pour ne pas troubler le sommeil de mon photographe préféré, il m'a fait signe de rester là, et je suis retournée dans le lit, ma fille avec moi. Nichée près de mon cœur, elle ne pleure plus, et nous observe comme si elle attendait que l'un de nous ne se dévoue pour lui préparer son biberon. Alors je reste cinq minutes pour faire plaisir à Arelio, qui la fait rire, avant de descendre préparer le petit déjeuner de ma loupiotte chérie. Le biberon prêt, j'attrape le paquet de céréales aux trois-quarts vides, et monte également avec le fond de la brique de jus de fruits qui n'attend que d'être bue. Ainsi, nous aurons quelque chose à manger pendant que Moona tête goulûment son lait, comme si elle était affamée.

— J'ai ramené des céréales... dis-je en les tendant à Arelio, assis avec ma fille dans ses bras. Celle-ci tend les bras avant lui pour s'emparer de son biberon, et se met à boire sans la moindre aide. Je la regarde faire en souriant. Mon cœur se serre, en la voyant grandir si vite. Je suis heureuse de la voir devenir une jolie petite fille qui pourra bientôt nous parler, mais ne même temps, je regrette déjà le temps qu'elle passait dans mes bras, et où j'étais la seule à pouvoir la réconforter de ses terreurs de bébé.

— T'es géniale, me remercie Arelio en souriant et en attrapant le paquet, pour se mettre à manger en même temps que ma fille. Le spectacle me fait rire, et j'attrape mon téléphone pour les prendre en photo, tous les deux. Plusieurs fois, pour être certaine d'en avoir une bien à garder, alors que je sais pertinemment que je n'arriverai pas à me débarrasser de l'une d'entre elles.

C'est en lâchant mon téléphone pour les rejoindre à mon tour que je prends conscience que c'est la première fois que je prends de moi-même une photo avec Arelio. Et qu'il y apparaît avec ma fille, rien que ça. Aussi incroyable que ça puisse paraître à la moi d'il y a encore quelques mois, je crois que mon photographe préféré est en train de se créer une place dans notre petite famille. Qu'il trouve sa place et s'ancre profondément près de nous, pour ne plus repartir. Et mon cœur se gonfle un peu plus de joie, avant que je n'attrape le paquet de céréales pour en manger à mon tour.

Après avoir chacun pris notre douche et que j'ai donné le bain à Moona tant bien que mal car elle gigote dans tous les sens pour s'enfuir et aller patauger d'elle-même dans l'eau, nous descendons dans la cuisine et l'installons dans son transat, le temps pour nous de prendre un vrai petit-déjeuner. Je dois me dépêcher pour ne pas arriver en retard au travail et Maxine se pointe dans la cuisine en baillant en me faisant signe qu'elle prend le relais. Il va falloir que je me penche sur sa rémunération, et urgemment. Je regarderai ça à la pause de ce midi, me promets-je, en attrapant une gamelle déjà préparée hier soir en même temps que le repas.

J'embrasse mon amoureux sur les lèvres, serre ma fille qui joue avec son hochet en lui disant à ce soir, et je me sauve en direction du magasin de Charlène.

Aujourd'hui, Charlène se charge de m'expliquer le fonctionnement de son site internet, spécialement crée pour elle par sa petite-fille, avant de m'interroger sur les fonctionnalités en un temps limité. J'ai l'impression de passer un examen, mais Charlène est bienveillante, et ne tarde pas à me montrer comment retrouver l'historique des commandes achetées quand je me perds dans les méandres de son site sans y arriver.

A contre-corps [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant