TOURNENT LES VIOLONS

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~Jean-Jacques - Tournent les violons~

- Vous l'avez tué ? M'interroge t-il comme pour se rassurer.

- Oui monsieur Jones. Votre famille a été venger, déclaré-je.

- Je ne me sens pas mieux.

Comment peut-on se sentir bien lorsqu'on a tout perdu. Mon patron est un homme fort, il s'en sortira.

Même tué le responsable de tout ses malheurs ça ne peut qu'évidement pas marcher, cela soulage quelques minutes mais aussitôt, il faut revenir à la réalité et comprendre que ça n'arrangera rien, rien ne va changer, c'est tout. Sauf, peut-être un procès par-ci par-là.

Mais avec toujours cette noirceur qui nous ronge petit à petit, je la connais et cela sera difficile mais pas impossible. Je le comprends, il est d'espérer au point de tuer l'assassin de sa femme et de ses enfants qui n'est rien d'autre que son propre frère. Enfin de compte, le chat devient la souris.

- Vous les avez venger, maintenant il faut laisser les choses aller. Ça va s'arranger, soyez patient. Avez-vous été voir le médecin que je vous ai conseillé ? Le questionné-je tout en prenant une chaise devant son bureau.

- Mon garçon, vous êtes devenu un homme bon, insolent certe, mais véritablement bon. Certaines choses ne peuvent pas être guéri par quelques médicaments ou par un foutu psychologue. Il faut parfois réussir à forgé le mental et faire un travail sur soi-même. Mais je vous remercie, je suis fière de vous Dylan. Maintenant allez-vous préparer.

- Ai-je une nouvelle mission ?

- Non, ricane t-il. Pour la soirée chez les Lansky.

- J'ai pas fait de cadeau de remerciement !

Je sors à la hâte du bureau et cours à travers le quartier. En entrant dans mon appartement, je me rends soudainement compte, que j'ai lamentablement perdu mes clefs. Il ne me manquait plus que ça. Je passe par l'échelle de secours de espérant avoir laissé une fenêtre ouverte. Bingo ! Une fois l'escalade faite, je rentre et ferme cette dernière.

Mon appartement est vraiment dégueulasse, il faudrait qu'un jour, lorsque le courage ne me manquera, que je le nettoie. D'autant plus qu'il est petit et avec toutes mes affaires qui traîne, cela rend difficile d'accès. En passant la porte de ma chambre, je remarque un bocal cassé.

- Évidemment, mes clefs sont à l'intérieure.

Je les prends et me prépare pour ce soir. Pas besoin de faire un effort vestimentaires royal. Une Chemise et un pantalon noir iront très bien. Mon téléphone sonne m'indiquant la voiture du patron devant mon immeuble. Je descend les marches à vive allure et monte dans une belle limousine ; c'est celle du boss.

- Tu vas offrir quoi aux Lansky ? Interroge Clarke.

- Un sourire ? Proposé-je.

- De toutes manières, nous avons déjà ce qu'il nous faut, informe le chef.

- Et c'est ?

- Ça, c'est confidentiel Dylan, répond t-il - un sourire mystérieux au coin des lèvres.

J'allume une cigarette mais, Clarke l'a retire puis la jette par la fenêtre. N'y prêtant aucunes importances, j'en rallume une autre. Celle-ci, fait exactement le même plongeons que la première.

- C'est quoi ton problème ? Demandé-je agacé.

- On ne fume pas dans la voiture.

- C'est pas la tienne.

- Mais il a raison, intervient monsieur Jones.

- J'en ai besoin !

- Et pourquoi ? Demande malicieusement le bouffon assis à mes côtés.

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant