POUPÉES RUSSES

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~Fun - We are young~

Après avoir maudit Jack dans une caravane, nous décidons tous sur un commun accord d'aller manger dans un magasin d'alimentation pas si loin d'ici.

La nuit n'a à peine commencé qu'elle me fatigue déjà. Grâce à mon employé préféré, nous n'avons pas fini dans un ravin par la cause de mon inattention.

D'ailleurs, c'est John qui finit le chemin et nous pouvons enfin sortir de ce trajet interminable.
Clarke se précipite sur la porte d'entrée et tente de l'ouvrir.

Bien sûr, elle ne cède pas. Ce qui nous mène à rentrer de force par une plus petite porte de derrière.

- J'ai faim, informe Clarke avant de se jeter dans le rayon chips.

Nous le suivons avec la même envie. On regroupe toute la nourriture que l'on proclame comme notre dîner avant d'aller chercher quelques bouteilles de vins.

Le sol tourne dangereusement et je prend l'initiative d'arrêter de boire pour cette nuit. John écoute et regarde d'un œil intéressé Clarke, entrain de se déshabiller et finissant en caleçon avec son t-shirt sur la tête.

Il nous fait d'ailleurs un défilé en imitant tous ces mannequins sérieux que l'on trouve à la télé.

- Il est complètement bourré, souffle mon ami en se réservant une poignée de bonbons à la framboise.

Je suis alors son regard sur notre camarade, étant dépité de le voir à fond dans son rôle de sirène à présent. Mon envie de gerbé grandit de plus plus à mesure que les minutes défilent.

Bien que mon teint soit d'une pâleur inquiétante, les deux autres ne remarquent aucunement.

Clarke revient s'asseoir essoufflé sous les applaudissements de l'employé ainsi que les miens cependant ceux-ci, plus lents.

- Dylan ? Commence le spécimens pour ne pas ainsi dire "humain" après son numéro.

- Que veux-tu mon jeune ami ?

- C'est qui l'homme qui te frappait avec Jack lorsque tu t'es mangé une raclé monumentale ?

- Merci de me rappeler se moment à inoubliable de mon existence, raillé-je.

- Il s'appelle Steven McLean, répond John. C'est un mafieux de Sicile comme Jack Morrington. Ils sont venus ensemble car c'est l'un des hommes privés de Jack.

- Donc Jack est bien un mafieux ? Demandé-je déjà certain de la réponse.

J'aurais dû m'en douter, avec son accent, son nez démesuré et ses cheveux mi-long, cela ne pouvait qu'être un italien en plus faisant parti de cette foutue mafia.

Ce qui affirme mes doutes concernant Willow ; en restant avec lui, elle est en danger. Bien évidemment, elle ne m'écoutera pas et cela nous posera des problèmes par la suite.

- C'est un mafieux stupide mais respecté, finit-il.

- Devons-nous craindre Steven McLean d'après toi ?

- Ah, ça, reprit Clarke enjoué. Je peut t'affirmer que chaque décision de Jack, les idées soufflé sont très souvent celles de Steven. Et vous savez ce qu'on dit sur les deux hommes ?

Devant notre mutisme, Clarke continue :

- On dit qu'ils sont même amants et que pendant qu'ils prennent du bon temps ensemble, c'est à ce moment là que Steven profite de Jack et lui impose ses indications.

- C'est impossible, m'énervé-je.

- Et pourquoi donc ?

- Parce que Jack est avec Willow, Moon me l'a dit avant que j'aille vous cherchez.

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