MISSION OU RAPPROCHEMENT ?

14 1 2
                                    

~Pep's - Liberta~

PDV de John :

Cela fait déjà quelques jours que je n'ai pas revue Williams. L'hôtel est trop calme quand il n'est pas dans ses couloirs, mon travail n'est plus aussi palpitant depuis que ce garçon ne crée pas de problème.

Comment ai-je pu m'attacher à un client jusqu'à ne plus pouvoir m'en passer ? Je n'ai que vingt-quatre ans mais, aucune famille ni d'amis avec qui me pleindre du temps défilant à toutes allures.

La vie est une girouette incapablede se décider. Elle joue avec nos joies comme de nos faibles moments. Mademoiselle Willow m'intrigue tout autant.

Elle prend de mes nouvelle quand je la croise. Comparer aux autres clients de cet hôtel, eux, au moins me remarque. Je me sens moins fantomatique.

J'ignore combien de temps le couple restera parmi nous et je crois bien que eux non plus ne le savent pas. Ce matin, je suis de corvée de toilettes. Le gérant a juger ma complicité avec cez deux jeunes gens, comme étant inapproprié.

Alors, il a préféré m'éloigner au fin fond des excréments de différents squatters de cet hôtel, si riche et à la fois si miteux. Ce qui ne réussit pas, puisque Williams déboule justement, là, où personne ne pense à se réfugier.

- Williams ! Passez-vous un agréable séjour ?

- John, arrête avec ce genre de politesse avec moi ! Pourquoi tu n'es pas dans le halle ? Ici ça chlingue ! Je t'ai cherché partout !

- Mon patron m'a congédié ici, parce qu'il trouve que suis beaucoup trop avec vous, avoué-je.

- Ça c'est pas cool.

Comme tu dis...

- Vous vouliez me parler ?

- Exactement, je sais qu'il n'y a que toi pour faire ça car tu ai parfait pour ce poste. Willow va... passer du temps avec Jack Morrington, le monsieur pas beau qui parlait avec nous au casino, tu vois de qui je veux parler ?

- Oui, continuez.

- Peux-tu la suivre ?

Il me fait confiance ?

- Oui, bien sûr, Affirmé-je.

- As-tu une voiture ?

- Non, dis-je honteusement.

- Tu prendras la mienne. C'est la seule cadillac Fleetwood bordeau se trouvant sur le parking et accessoirement, la plus belle de toutes.

Il prend un instant, l'air songeur et le sourire aux coins des lèvres. Lorsque ça bulle éclate sans avertissement, Dylan cadre de nouveau don regard dans le miens. Des frissons parcours mon échine et me procure une sensation de folie dans la tête.

- Je te fais confiance, ne déglingue pas mon petit bijoux sinon, tu finiras en brochette fumante. Je te laisse, je ne supporte pas l'odeur, bonne chance ! S'extasie t-il avant de sortir définitivement de ce fumoir.

Par la suite, je termine de récurer les toilettes puis, inspire enfin de l'air pure. Il ne me reste plus qu'à ranger le brodel de nettoyage.

Le patron nous interdit de prendre l'ascenseur avec les clients alors, nous devons employé la deuxième solution - même les bras chargés de caprice des clients. Ce n'est vraiment, peu pratique. Malgré tout, l'intervention de Williams a illuminé ma journée.

Malheureusement, je sais que si je m'égare de trop du boulot, le chef me renverra et je n'aurais plus rien pour m'héberger ni pour me nourrir. Oui car, j'habite ici. L'hôtel est ma maison. Ma vie n'est pas toute rose cependant, je peu m'estimer heureux d'avoir un logement et un travail.

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant