ENFANCE BATTUE

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~John Denver - Take me home country roads~

PDV de Jack : et ui, nouveau point de vue !!

11ans plutôt :

- Tu n'as qu'un choix à faire, s'écrie mon père à travers la maison. C'est soit eux, soit ta famille.

- George, pleure ma mère dans un coin.

- Toi tu l'as ferme. Élever ton fils c'est trop te demander ?

Mon grand frère et ma grande sœur sont en retrait depuis le début. Eux, se sont les enfants parfaits, ils aident dans l'entreprise de mon père et ils rapportent de l'argent. Or, cet argent est propre...

Nous ne sommes pas très riche, bien au contraire ! Quatre enfants et plus des bouteilles de papa, tout nous bouffe complètement nos moyens. N'empêche, nous sommes une famille clair et net.

Moi, je suis le mouton noir du troupeau...

Ma petite sœur dort encore, les cris de mon père ne la dérange pas. Après tout, nous sommes tous habitué depuis notre plus jeune âge. Lorsque papa rentre tard le soir, nous devons soit nous cacher, soit faire semblant de dormir.

Malheur à celui ou celle qui ne respecte pas les règles !

Les sanglots de ma mère emplissent la pièce ; une torture.

- Alors, beugle mon père. Tu restes ou tu dégage ?

- Je veux rester avec vous ! Papa s'il te plaît !

- Vas-tu arrêter ?

- Je ne peux pas.

- Alors dégage, je ne veux plus jamais te revoir, tu es la honte de la famille.

- Papa...

- Je n'ai qu'un fils mais tu ne l'es pas.

Ses mots me font tel un poignard. Ses yeux injectés de sang me pique cherchant à m'achever de ses iris. Sa main aggripe fermement mon bras sous les supplices de ma mère.

- S'il vous-plaît seigneur, prit-elle. Ne m'enlever pas un deuxième fils.

Oui, un deuxième... le premier est mort par la cause de son travail. Mon père le forçait à porter des bac d'une trantaine de kilos et toute la journée. Papa a classé comme une mort accidentelle et à accusé ses enfants.

Car oui, si on travaillait plus, notre frère n'aurait pas à porter tant de charge. Donc, sa mort est de notre faute.

- Maria, dit adieu à ton fils, lance mon père en me tirant jusqu'à la sortie. Moi, continue t-il. Je vais fêter ça.

Et depuis, je me suis réfugié dans le QG du réseau pour la nuit. Le lendemain, mon boss m'a retrouvé grelottant de froid, sous une étagères.

Il m'a élevé à l'âge de quatorze ans comme son propre fils. Il m'a appris les bases du succès, comment choisir les bons établissements suspicieux de gloire, enfin, tout ce qui faut pour devenir le prochain propriétaire de l'une des mafias d'Italie.

L'argent que je gagnait s'accumulait et pour la première fois de ma vie, j'ai pu me faire plaisir matériellement. Après toutes ses nuits de terreurs, tant de souffrance et de cris venant de mon frère et de mes sœurs.

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant