MACARIA

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~Bob Marley - No Woman No Cry~

PDV de Espoire :
(Nouveau et dernier point de vue... he he).

- Votre attention s'il vous plaît, S'élève une voix robotique. Vous êtes arrivé à votre destination, la compagnie vous souhaite un agréable séjour en-

- C'est déjà fini ? Coupe mon meilleur ami en criant tel un phacochère.

- Oui, bouge ton postérieur, on descend, l'ordonné-je.

Sans protester, il exécute. Il faut savoir infiltrer la peur si on veut que le monde se prosterne au pied des gens de petites tailles.

- Avez-vous passé un agréable vol ? Me demande une hôtesse de l'air avec une tronche de poupée Barbie.

Cela fait presque peur...

- Clarke ! Scandé-je dans l'aéroport.

Ce con est parti sans m'attendre. Quel genre de mari fait ça ? Cet imbécile a oublié ses bagages alors, je dois me trimballer toutes les valises jusqu'en dehors.

Ici, tout change. Il n'y a aucun mélange de culture pour ainsi dire. Quelques touristes blancs traînent dans les parages.

- Ah bah t'es là ! S'exclame mon mari étant haletant.

- Où étais-tu ? Le grondé-je.

- Pour éviter de faire marcher mon petit ange, j'ai appelé un taxi !

Bon d'accord, je le pardonne. Après quelques minutes d'attentes, une voiture se gare juste à quelques pas de nous.

- Ça doit être elle, remarque Clarke en tapotant sur son portable.

Plus loin, un couple munit d'un enfant en âge de marcher, chuchote à l'oreille de sa mère qui nous fixe sans relâche. Parle t-il sur moi ?

J'attrape la main de mon amoureux tandis que nous nous dirigeons sans plus attendre, vers la voiture.

- Clarke, commencé-je tout en plaçant les affaires dans le coffre. Tu as remarqué tout ses regards curieux sur notre passage ?

- Ignore les, petit ange.

Je tente de suivre son conseil désespérément mais les œillades furtifs que lance notre conducteur, m'empêche de brisé ce fil de pensées qui me tourmente tant.

Mes parents m'ont vendus à un cirque par honte ou bien, car je risquais ma vie en restant ici. Ces yeux couleurs d'un bleu si clair, ont toujours été sujet de multiples interrogations.

Ici, dans ce pays où la peur est abondante, toutes naissances anormales doit être éradiquer.

La différence peut-être un poid. Même si le fait que mes yeux soient excentriques et qu'ils indiquent ma nature de sorcière, eh bien j'en suis fière.

- On arrive, m'avertit doucement Clarke en m'embrassant la tempe sans lâcher ma main.

Tout d'un coup, ma tenue à la "baba cool" et mes cheveux mélangé entre mèches lisses et locks, devienne important. Et si mes parents n'aimaient pas mon apparence ? Je ne veux pas les décevoirent une deuxième fois !

- Comment je suis ? Hurlé-je dans les tympans de Clarke.

- Tu ressembles à un ange fatigué.

- Oh non, soufflé-je. Il me faut du maquillage ! Monsieur, appelé-je en me penchant vers le conducteur. Vous avez de la peinture pour le visage ?

- Espoire calme toi, m'incite mon compagnon.

Et si ils me renvoyaient dans un autre cirque en manque de voyante ?

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant