CŒURS PYROMANES

JOYEUX HALLOWEEN

~Andrew Gold - spooky scary skeletons~

- Fais un vœux avant de souffler !

Les yeux fermés, je tiens mes cheveux bien à l'abri de la petite flamme au bout de la cire. Quelle Ironie de devoir se protéger du feu pour une pyromane...

Mon souffle vient éteindre la légère lueur et mes amis applaudissent. Je n'ai pas vraiment fait de vœux puisque je n'en ai pas besoin.

Et puis après tout, ce n'est qu'une prière dans le vent, qui y portera d'intérêt ? Dieu ? Laissez moi rire.

Je ne suis pas croyante, du moins, je ne pense pas qu'une seule divinité existe. Il doit bien y avoir une force surpuissante pour avoir fait de l'univers une maison rendant fertile notre planète, certe.

- Ce gâteau est merveilleusement bon, affirme Clarke.

J'en suis même pratiquement sûr, une force qui nous dépasse tous rode parmi nous. Elle se cache dans l'ombre du vent en même temps, elle brille aussi fort que le Soleil.

Elle est à la fois ici et là-bas. Une mélodie silencieuse, un trésor comme Eldorado.

On ne sait pas si elle est vraiment là cependant, on en entend toujours parler, on la sent du bout du nez. Elle fait frémir les curieux et rend mal à l'aise ceux, pour qui ce n'est qu'une légende.

- On fait quoi sous ce temps orageux aujourd'hui ? Glisse Espoire.

Et pourquoi Dieu devrait être Dieu ? Je veux dire, pourquoi cela ne peut pas être Déesse ? Dans beaucoup de religion, la divinité est souvent parlé comme un être du sexe masculin alors que, on nous décrit bien que cet étrange personnage n'a pas de genre.

Pourquoi cette divinité ne pourrait pas être définit comme une déesse, comme Mère Nature ? Ce genre de chose me prouve que c'est bien l'Homme qui a inventé tout ça.

L'Homme, lorsque la société faisait souffrir tout ceux qui n'avais pas de couilles ni de corps parfaitement taillé avec richesse.

Mais les temps changent, le monde n'est pas si effroyable qu'il en a l'air de nos jours. Il évolue à son rythme, comme il l'a toujours fait.

- Comment tu trouves ton gâteau Willow ? Demande Jack en reprenant une part.

- Succulent ! D'où vient-il ?

- Du meilleur pâtissier du pays.

- Quelle honneur, souris-je.

Clarke reprend une cinquième part. Comment peut-il autant manger alors qu'il ne grossis jamais ? La drogue, me souffle une voix.

- Clarke, tu devrais cesser le sucre pour aujourd'hui, remarque doucement Espoire.

- Très bonne idée, commente Jack. Qui veut encore du gâteau ?

- Moi !

- Je rectifie, qui veut encore du gâteau à part Clarke ?

- C'est pas juste, boude l'intéresser.

Personne n'en redemande et mon ami emmène la pièce montée dans la cuisine. Lorsqu'il revient à table, Clarke lui tire la langue comme un gamin ce qui m'arrache un sourire.

- Tu l'as caché au cas ou ? Questionne John en lançant un regard furtif en direction du gosse.

Jack acquiesce. Ma douleur refait soudain surface et je me cambre d'un coup sec ce qui me vaux l'inquiétude de mes amis.

- Je pense que je vais retourner au lit, grimacé-je.

- As-tu besoin de quelque chose en particulier ?