LES PORTES DU PARADIS OU PAS

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~Michel Berger - Le paradis blanc~

PDV de Willow :

Le temps file à toute allure ce qui me perturbe et me stress d'avantage. Loin de moi l'idée de passer une soirée avec sûrement des verres gratis sans avoir Dylan sur le dos, ne me déplaît, mais j'admets mon appréhension pour cette nuit sanglante.

Pour commencer, nous devions ne plus commettre n'importe quels meurtres. Ce qui ne sera point le cas ce soir.

Si je dois exercer mes flammes bleues sans le vouloir en réduisant en cendre les ennemis des cagoules, je ne serais les arrêter et cela causerait un énorme scandale.

Pas de panique ! Ce ne sera pas moi qui tuera. Même si l'imbécile déteste plus que tout au monde commettre une telle abomination, il le fera. Je fais déjà la plus grosse partie du job...

- Moon ?

Le temps nous ai compté à présent. Il ne faut pas que l'on arrive tôt ni tard. Seulement, à l'heure... pile. Ce qui est vraiment - concernant Dylan - difficile voir, impossible.

- Je ne veux pas ôter la vie d'humains ce soir, pleurniche t-il.

- Pourquoi dis-tu humain ? Cela fait bizarre...

-Parce que c'est des humains.

- Dis plutôt semblables.

Ses sourcils se froncent et il attrape une pomme avant d'y loger un croc.

- Ce ne sont pas nos semblables, ronchonne t-il. Nous ne sommes pas humains.

- Ce n'est pas parce que nous contrôlons le feu que cela fait de nous des êtres spéciaux.

L'abruti me considère longuement puis, secoue la tête en mordant une nouvelle fois, dans sa pomme bien juteuse. D'ailleurs, celle-ci gicle sur le sol du van et je râle en nettoyant avec l'aide d'une serviette.

- Prend une éponge, affirme Dylan.

- De un, ce n'est pas à moi de nettoyer tes cochonneries et de deux, une éponge ? On en a qu'une !

- Et alors ?

-On ne nettoie pas le sol avec, alors que cela nettoie déjà la vaisselle.

- Et alors ?

Je souffle irritée et lui balance le torchon qui lui atterri sur la tête.

- Moon ? Peux-tu allumé la lumière ?

Il fait son imbécile en se croyant drôle cependant, cela ne fait rire que lui. Logique, puisque nous ne sommes que deux... Le plus triste, c'est qu'il se fait son propre "tape m'en cinq".

- Oh... God, soufflé-je lessivé par son comportement.

Je pars maintenant m'installer sur le siège passager et attend Dylan qui me rejoint habillé d'un pauvre jogging et d'un tee-shirt noir.

- On fait un jeu ? S'empresse l'imbécile.

- Non.

- Aller ! Tu n'es pas drôle.

- Je le sais et j'en suis fière.

- Comment peut-on être fière d'être chiante à gerber ?

- Comme ça, fais-je en faisant un mouvement théâtrale de mes bras.

L'humour n'est pas offert à tout le monde et alors ? Il y a d'autres importances dans la vie que le comic ! Même si, je l'admets, sans le rire, la vie serait désespérante.

L'importance c'est d'avoir chacun son propre humour même si il est à claquer. Ce qui est le cas de Dylan... De Clarke aussi... D'Espoire... c'est triste en y pensant, mais il en faut pour tout les goûts.

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant