CŒURS PYROMANES

BLEU MÉTALLIQUE

~The Police - Every breath you take~

PDV de Willow :

- Trop mignon.

- On a compris Espoire, tu as pris la photo ?

Je n'ai à peine dormi et je ne pense pas pouvoir le faire avec tant de présence à mes côtés. Mes yeux sont clos mais ma tête est assez réveillé. Un poid lourd est posé sur mon ventre tendit que ma main droite, trône dans une chevelure.

- Pas qu'une voyons !

Les événements de cette nuit me reviennent. J'ai cru avoir aperçu des yeux briller ainsi qu'une silhouette humanoïde et fine. Un vent froid m'a glacé le corps puis, mon angoisse c'est agrandi lorsque je n'ai plus senti la présence de l'imbécile.

À ce moment là, mon souffle c'est arrêté comme mon cerveau. Et si il était réellement mort ? Me suis-je demandé. Je suis sortie du lit partagé depuis le début avec Espoire et je me suis empressé d'aller vérifier mes interrogations.

Il était vivant. Traumatisé, mais vivant. On a dormi ensemble alors que j'écoutais son cœur comme une folle. Pendant toute la nuit. Son organe m'a confirmé sa présence, je me suis enivré de son parfum boisé.

Ses bras m'ont encerclé comme une bulle de protection, me protéger des démons qui me hantent depuis cette nuit catastrophique.

- Vous pensez qu'ils sont mort ?

- Foutez le camps, grogne Dylan contre ma poitrine.

Quelques ricanements retentisent et je souris malgré moi. Les mains de l'abruti se resserrent autour de ma taille, mes paupières s'ouvrent et je distingue quatre silhouettes familière.

- Salut ma chérie, ronronne la voix d'Espoire.

- Comment allez-vous ? Questionne John assis sur son matelas à côté de Jack.

- On a connu mieux, soufflé-je.

- Le château était sympa ? La vue est magnifique apparemment, informe Clarke contre son lit.

- C'est un chapitre à oublier, sous-entend Dylan.

Et il a bien raison. Plus jamais on en reparlera. Enfin, plus jamais après cette dernière fois...

- Vous croyez aux spectres de l'ombre ? Demandé-je d'une voix endormi.

- Vous en avez croisé un là-bas ? S'intéresse mon amie.

- Pas qu'un, continue Dylan. On c'est fait attaquer par un vingtaine de ce genre de bestiole et on a dû brûlé le château pour s'en débarrasser ainsi que sortir. Parce qu'il faisait trop froid pour que la porte puisse s'ouvrir, rajoute t-il.

Un film d'horreurs digne d'un oscar. Toutes ses ombres, toutes ses peurs, se château semblable à un labyrinthe. Qui est l'architecte qui a conçu une demeure pareille ?

- J'ai cru mourir, fait-il.

-J'ai cru nous perdre, dis-je.

- Un cauchemars.

- Un enfers.

Je me remémore certaines scènes gravées à tout jamais dans ma mémoire. Le temps guérira de toutes manières.

- Dylan, si tu as besoin d'une veilleuse, Jack peut t'en acheter une, il est riche, précise Clarke.

C'est exactement ce qui m'a manqué. Leur façon de détendre l'atmosphère, nous avons besoin de ça. D'eux. Je ris légèrement tendit que les lèvres de Dylan s'élargisse contre mon cœur.