JOURNÉE MERDIQUE

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~Bruno Mars - The lazy song~

PDV de Dylan :

Nous avons passé la des heures blotti l'un contre l'autre comme un rêve. Pourtant, elle a beau se dire que rien à changer depuis cette nuit, pour moi, rien n'est pareil... tout est devenu pire.

Je sors enfin du lit avançant vers la salle de bain. Je me prépare en vitesse et toujours désorienté, je pars rejoindre Clarke au bar de l'hôtel. Le temps est pluvieux pour un jour sinistre.

Je n'ai aucune envie de faire n'importe quel effort. Arrivé sur une chaise du comptoir, ce n'ai pas Clarke que je trouve mais, John ; un verre à la main entrain de ruminer dans ses pensées.

- Salut, lancé-je.

- Salut.

Il boit le fond de son verre puis, commence à se lever et termine par s'éloigner. Je le rattrape dans la cage d'escaliers et ne trouve aucun sujet de discussion à mon olus grand désespoir. Nous montons dans un silence incontournablement pesant.

- Williams, peux-tu me laisser ? Je dois récurer les chiottes pour ensuite nettoyer le local à poubelles que tu as brûlé.

- Ce sont des reproches ?

- Non, seulement des informations concernant mon planning de la journée.

- Tu veux de l'aide pour les toilettes ?

- Dégage et arrête de m'attirer des problèmes. Oh, et aussi, arrête de te comporter en parfait connard, crache t-il venimeusement.

- Tu es au courant que l'alcool et les remords font mauvais ménage ? Et depuis quand tu bois pendant ton sevice ?

- Depuis quand tu t'inquiète pour moi ?

Nous nous arrêtons, prêt à franchir la porte menant dans un couloir neutre.

- Je me suis toujours inquiété pour mes potes, rétorqué-je.

- La vérité Dylan, c'est que tu n'es qu'un sale égoïste qui ne voit clairement rien autour de lui. Tu es toujours là, à parler de Willow comme quoi vous vous êtes encore chamailler mais, tu ne vois pas qu'on en a rien à battre !

- C'est l'alcool qui te fais dire ça mon pote.

- L'alcool nous fait avouer les seules paroles que l'on n'oserais jamais prononcé.

- Donc tu me trouves vraiment égoïste ?

- T'es sourd ? Je te trouve égoïste mais, tu es aussi un putains de psychopathe assoiffé de sang.

Au moins, ça a le mérite d'être clair. Pour une personne qui a du mal à se confessé, c'est un exploit.

Même si j'aurais préféré ne pas recevoir toutes ses révélations en pleines faces cependant, je ne peux lui en vouloir, il a trop de chose à gérer et il faut bien que ça sorte. Je suis ainsi donc, un ami exécrable avec les siens.

Tout de même, ses paroles me font l'effet de mille aiguilles planté en pleine poitrine. Une profonde honte m'envahit de partout et ma tête se fait plus lourde.

C'est avec le cœur lourd que je rejoint mon lit et m'habille d'un simple jogging délaissant sur le sol mon satané t-shirt. Je finis par m'allonger et observe le plafond tout le reste de la journée.

Je n'es jamais remarqué toutes les fissures qui serpentent le blanc immaculé de ce plafond. Peut-être que les gens du dessus on le pas trop lourd... suis-je un mauvais ami aussi pour Clarke ?

Je n'avais jamais pensé être égoïste au point d'étouffer la vie des seules personnes qui arrive à me supporter. C'est sans doute pour cela que Moon ne m'aime pas. J'aurais mieux fait de faire comme les autres missions que l'on m'imposais : exécuter sans attachement.

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant