MOON

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~Indochine - J'ai demandé à la Lune~

PDV de Willow :

- Mesdames et messieurs, en piste !

Je me tourne vers mon cavalier qui a l'air de paniquer comme un cochon en liberté.

- Donc, commencé-je ne sachant quoi faire.

Je m'arrête voyant qu'il me fixe gêné. Nous nous regardons alors que les violons chantent. Nous sommes dans un coin reculé mais, ça n'empêche pas à mon oncle de me surveiller attentivement.

Dylan s'approche un peu plus de moi et agrippe ma taille fermement, ce qui m'intrigue fortement car, les contacts physiques ne me mettent aucunement à mon aise.

Ma main gauche glisse sur son épaule puis, celle de droite se loge confortablement dans la sienne. Je ne comprends pas mon comportement, je transpire abondamment et n'arrive pas à mettre mes pensées en ordres croissantes. Il n'y a que quelques centimètres qui nous sépare, mais j'ai l'étrange impression qu'il n'est qu'un vague brouillard.

- Willow, murmure t-il gravement près de mon oreille.

Cette simple parole, réussit à me faire ressentir un milliard de frissons. Mes poils se dresse sur tout mon corps. Ma respiration se fait plus courte voir, inexistante. Mes jambes deviennent fébriles et mes sens sont en alerte. Comment arrive t-il à faire ça ? Sorcellerie.

Je n'ai jamais été aussi bien et ça me fait peur. Mais j'en ai besoin... c'est inexplicable. La danse devient de plus en plus tactile et sa main me rapproche de son torse.

Je pourrais rester un long moment dans cette position malgré le fait que je haïs être aussi dépendante d'une émotion.

- Je dois y aller, dis-je en m'éloignant le plus vite possible.

- Où vas-tu ? L'entends-je demander.

-J'ai cours de taxidermiste, bafouillé-je.

Je sors de ce sous-sol à la hâte et atteint enfin la porte d'entrée. En sortant dans le jardin, je remarque que la nuit est déjà bien tombée, il doit être vingt et une heure.

Au moins, le jardin est calme, tout le monde se mélange à l'intérieur en termes de sociabilité, je ne suis me mouton le plus aiguisé du troupeau.

Seuls, les bruits de l'eau des fontaines et ceux des animaux nocturnes me parviennent aux oreilles. Je hume l'agréable odeur des différentes fleurs, ce qui me procure un sentiment d'harmonie. C'est paisible et naturel, tout ce que j'aime.

Un petit coin tranquille à été installé sous un vieux chêne centenaire. Je m'assois sous ce dernier et ferme les yeux.

Ne connaissant aucun autres endroits plus paisible car logiquement, je ne suis jamais réellement sortis du secteur.

Ce que j'aime dans ce manoir, c'est la sensation de danger pouvant traverser à tout moment les bois d'à côté.

Aujourd'hui, je me suis enfui de ma première fête et de ma première danse. J'ignore ce qu'il c'est passé pour avoir eu aussi peur en voyant cet homme. Il m'a intimidé avec je ne sais quoi et il en jouait. On ne doit jamais jouer avec les sentiments, c'est mal... mais il y a pire. Il y a toujours pire.

Les étoiles brillent de mille feux et je ne peux m'empêcher de penser que l'une d'elles soit ma mère. C'est une pensée absurde mais, étant petite, toutes les deux, nous regardions les pluies d'étoiles filante.

Fut un jour, alors que nous étions entrain d'admirer le ciel nocturne, elle me glissa à l'oreille que quoi qui pourrait lui arriver, je réussirais toujours à la contempler, lorsque viendra la nuit et que le hulottement du hibou ce perdra parmis les étoiles.

CŒURS PYROMANESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant