CŒURS PYROMANES

SIMPLE AUREVOIR

~Beatles - Hello Goodbye~

Lorsqu'on se bat pour une idée ou une action, on arrive toujours à ses fins ou du moins, à une petite victoire. Il suffit d'être déterminer et de ne jamais abandonné sinon, tu n'es qu'un lâche.

Je ne dis pas ça pour me vanter, mais moi, je suis une battante... une battante qu'on appelle plutôt une chieuse.

- On va arriver en retard, me répété-je en boucle.

Assise sur le siège passager du van, j'attends patiemment la fin des embrassades que porte Dylan à ses parents.

- Arrête de stresser ma chérie, m'indique Espoire.

Clarke ainsi que sa femme sont attendus à l'aéroport, direction le village des parents d'Espoire. J'ai comme un mauvais pressentiment...

Jack et Willie nous quitte de même ; Jack à trouvé une école qui forme les petits nouveaux venant de la mafia. Willie deviendra une femme puissante, à mon humble avis.

Eux, s'en vont dans une limousine qu'à acheter John. Elle arrivera sur le parking de l'aéroport.

Dylan nous a formellement affirmé qu'il resterait ici, avec ses parents. Quant à moi... je ne sais pas. Je n'ai que dix-sept ans mais avec l'impression d'avoir vécu cinquante ans.

Puis il y a Ayron, il part en France je ne sais quand. Sûrement après avoir entendu ma réponse suite à sa proposition. D'ailleurs, son invitation qui engendre le fait d'habiter à Paris, ne me plaît pas vraiment...

Le groupe se sépare... on avance, on recul, mais on continue.

Ainsi la vie est faite d'aventures qui débouche sur d'autres péripéties de différentes intensités.

- Dylan ! Cris-je.

- Tu me casses les oreilles, se plaint Jonh... pour changer.

Avec un coup de brûlure, je fait taire l'ex-grooms.

À son arrivée, Dylan claque la porte avec un tel vacarme que cela ne fait qu'augmenter les gémissements du reste de la bande. Je pense que partir à une heure du matin, ne leur plaît pas.

- Arrêtez de ronchonner ! S'exclame Dylan qui démarre aussitôt. Sur le trajet, chacun a sortie son joint, y compris Willie qui exprime son contentement en savourant avec lenteur cette merde qui nous fait à tous, perdre la raison.

- À notre première séparation commune ! Trinque Clarke.

Au moins, ils ont tous arrêté de râler...

Les aurevoirs se font dans un bain de larmes car nous tous, ignorons le prochain jour où nous nous retrouverons. Ça fait mal, mais c'est la vie... pour marquer le coup, Ayron, Dylan ainsi que moi, avons mélanger nos flammes sur le parking, ce qui a donne un véritable feu d'artifice.

Bon, cela a tout de même brûlé une bagnole non loin de là...

- Bye bye, pleure Willie.

Les enlaçades se font douloureuses.

- On se contacte à travers Madonna et Pigeonne d'accord ? Sanglote Espoire.

Je ne puis me retenir et fond sur elle.

- Bah oui ! Dis-je pour seule réponse.

- N'oubliez pas les concombres, lance Jack en offrant les fameux légumes à Dylan.

- Et aussi, continue Clarke. Les prochaines retrouvaillles, on les fête au festival de Woodstock.

- Chacun ramène son bang, ajoute précipitamment John. Et sa weed !