Chapitre 17 : Miss Evie Frye, je présume ?

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Lady's and Gentlemen voici le premier chapitre du 2eme acte de ma fanfiction ! Bonne lecture ^^

***

Scotland-yard, division H, le 15 novembre 1888 à 9 h 30 précise.

Deux policiers posèrent une malle assez imposante dans le bureau de l'inspecteur Abberline. Une femme d'une quarantaine d'années s'avança vers l'homme au visage fatigué montrant qu'il avait plusieurs nuits à rattraper.

– Miss Frye, enfin vous voilà.

– Inspecteur Abberline ! Je ne comprends pas pourquoi m'avoir fait escorter jusqu'ici ?

L'homme ne prit pas de suite la parole et s'avança vers la brune.

– Cela fait maintenant des mois que mes hommes traquent l'Éventreur nuit et jour, mais sans le moindre résultat... Du moins, officiellement.

– En quoi cela me concerne-t-il ? Mon frère ainsi que Sa Majesté m'ont demandé de revenir des Indes. Cela était si urgent ?

— Il est possible que vous-même soyez la dernière assassins de Londres...

La brune se mit alors à devenir toute pâle d'un coup.

– Comment ça ? Que voulais vous dire ! Où est Jacob ?

– Cela, j'aimerais le savoir. Votre frère est introuvable depuis plusieurs semaines, alors qu'un meurtrier fou furieux commet les plus monstrueux crimes que cette ville ait connus.

L'inspecteur Abberline alla prendre son chapeau melon ainsi que son écharpe qui se trouvaient sur le porte manteau et d'un mouvement du regard intima à Evie de le suivre.

– Allons, inspecteur. Vous ne croyez pas que Jacob serait impliqué dans ses crimes ?

– Ce tueur choisit froidement ses victimes et disparaît comme par magie dès que mes hommes essayent de l'interpeller. Je n'ai vu un tel talent pour l'assassinat et la discrétion qu'à une seule occasion... Lorsque j'ai travaillé avec vous deux. Voilà pourquoi votre frère vous à fait revenir ici avant de disparaître.

— Jacob est... mort ?

– J'espère que non, mais s'il est... Alors vous êtes la dernière personne à pouvoir arrêter l'éventeur. Maintenant, suivez-moi.

L'inspecteur descendit les escaliers rapidement, suivi d'Evie.

– Je vous emmène ou l'Éventreur à frapper la première, pour que cela implique votre confrérie. Dit-il en montant dans une calèche privée.

– Laissez-moi conduire, voulez-vous.

Abberline ne s'opposa pas à la requête de Miss Frye et décida également de monter avec elle du côté passager du conducteur. Le trajet se fit dans le calme, malgré l'étonnement du changement radical du quartier où elle avait passé ses jeunes années.

– Pouvez-vous me dire comment le quartier de Whitechapel a pu tant changer en vingt et longues années ? Ainsi, je le reconnais à peine...

– Eh bien, pour tout vous dire, cela est dû au changement industriel entre les grèves, les meurtres à répétitions et les croyances diverses au loup-garou, même jusqu'aux vampires suceurs de sang.

– Je vois que les nobles oppriment toujours autant les faibles...

– Hélas, je ne peux vous dire le contraire, miss Frye.

Après un trajet qui dura un bon quart d'heure, l'inspecteur demanda à la maître assassins de bien vouloir s'arrêter. Ils descendirent chacun de leur côté du véhicule et Abberline entama la marche suivie d'Evie en direction de l'entrée d'une ruelle. L'inspecteur commença alors son monologue.

1888 The ProsecutionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant