XXVIII

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- Oh tient ce ne serais pas ma petite Haïley ?  

Sa voix railleuse me provoque un frisson de dégout.
Mon ancien patron se tient face à Isaac.
Un haut le coeur me prend. Rien que de le voir et d'entendre sa voix j'ai des suées, mon coeur s'est accéléré et des frissons parcours mon corps à chaque fois que sa voix résonne dans la pièce.

Il sert la main d'Isaac... cette main sale avec laquelle il se permet de toucher voire peut être même de violer des jeunes femmes... Cet homme me répugne et je plains la main d'Isaac qui doit toucher ce paquet de merde !

Isaac me regarde avec interrogation. Il ne peut pas savoir. Pourtant je suis sure qu'il a perçu mon angoisse. Il regarde mon ancien patron avec les sourcils froncés.

Ce mec est la pire des merdes, il est répugnant et le pire c'est qu'il est très intelligent. Son entreprise est impeccable, on ne se doute pas un instant de l'enflure qu'est le patron qui l'a dirige.

- Haïley ?

La voix d'Isaac me ramène sur terre.

- Je viens juste scanner la fiche.

Je lui montre la fiche dans mes mains, il acquiesce et je me dirige vers l'imprimante. Je dois la scanner ici pour qu'elle s'enregistre sur son ordi à lui aussi.

Mes gestes sont plus brusques que d'habitude, Isaac le remarque car il me lance plusieurs coups d'oeil interrogatifs. Je scanne toutes les pages et imprime un double que je tends à mon patron avant de m'en aller.

- Je rentre donc bonne fin de journée Monsieur. (Dis-je avec un sourire hypocrite avant de sortir de la salle)

Je rentre énervée ce soir. J'explique tout à Angie qui s'énerve encore plus que moi.

*Le lendemain*

J'arrive au bureau et m'occupe des mails d'Isaac. En entrant dans son bureau je fixe la chaise sur laquelle il a posé son gros cul.
Il me dégoute.
Je ne m'assiérais plus jamais là.
Je m'assois sur la chaise d'Isaac et trie ses mails. Je récupère son café et le lui dépose.

Je retourne dans mon bureau et trie mes mails. L'heure de mon rendez-vous avec Roger arrive vite. J'ai hâte de le voir, il va me changer les idées.

Je toque et entre dans son bureau. Il ne ressemble en rien au mien ou à celui d'Isaac, le sien est remplit de tenues, de bouts de tissus, de machines et j'en passe.

- Haïley ! Comment tu vas ma belle ! (S'exclame Roger en me prenant dans ses bras)

Je me suis habituée à ses interjections et ses accolades, Roger est très expressif. Quand il aime une personne il le montre sans se cacher et quand il déteste une personne il le montre également. C'est ce que j'aime chez lui. 

- Ça va et toi ?

- Ça va, tu as embelli ma journée ! Dans ce bureau si morose !

- Ton bureau est tout sauf morose Roger ! (Dis-je en rigolant)

- Si tu le dis ! Aller déshabille toi dans la cabine je te rejoins ! (Dit-il avec un clin d'oeil)

Je rigole face à son air séducteur, Roger est le seul homme en qui je peux avoir confiance réellement.

Je me déshabille dans la cabine, je garde seulement ma petite lingerie en dentelle. Roger débarque et un sourire satisfait étire ses lèvres.

- Mamama !  Muy Guapa !

My Boss Où les histoires vivent. Découvrez maintenant