My Boss

XXXV

Je me réveille difficilement ce matin, je me retrouve seule au milieu d'un grand lit froid Isaac n'est plus là... En repensant à nos ébats d'hier mes joues s'empourprent... Est-ce que je regrette ?

Je me lève, remarquant que je suis nue, j'enfile le sweat d'Isaac et le legging. Je me dirige vers la cuisine.

Le tableau qui s'offre à moi est vraiment plaisant. Isaac est seulement vêtu d'un pantalon et il cuisine. Je me dirige vers lui doucement et pose ma main sur une de ses épaule musclée.

A mon contact il sursaute et se retourne vers moi. Ses yeux s'accrochent aux miens et un sourire tendre étire ses lèvres. Il dépose un bisou sur mon front et je me blottie dans ses bras.

- Tu ne devrais pas te trimballer comme ça. (Commence t'il en sortant le dernier pancake de la poêle)

- Je suis en sweat Isaac.

- Non, tu es dans mon sweat, nuance. Et crois-moi, ça fait toute la différence.

Je rigole à sa remarque. Il savance vers moi et dépose des petits bisous dans mon cou ce qui fait réagir mon corps immédiatement.

- Le petit déjeuné peut attendre, qu'en penses-tu ?

Il se retourne surpris et le désir teint ses yeux. Il passe ses bras sous mes fesses et me soulève. Jenroule mes jambes autour de son buste.

- Je pense que ce n'est pas très raisonnable Mlle. Jordan.

- Le raisonnable n'est pas pour moi M. Jones !

- Avec ce que tu m'as raconté hier, ne pense même pas louper un seul repas devant moi.

Il me pose sur le bar de la cuisine et retourne vers ses pancakes.

- L'un de nous était bourrés ?

Il se retourne surpris et fronce les sourcils.

- Les pancakes, c'est pour les gueules de bois.

- Avec Angie peut être. Avec moi ce sera pour que tu reprennes des forces.

Mes joues s'empourprent et un sourire malicieux étire ses lèvres. Je descends du bar de la cuisine et prend deux assiettes. Isaac me rejoint et on déjeune sur le canapé devant notre série.

- Ils sont super bon !

- Ouais, c'est devenu ma spécialité grâce à une petite blondinette.

Un sourire étire mes lèvres lorsqu'il me fait un petit clin d'oeil complice.

On termine notre petit déjeuné tranquillement quand Isaac reçoit un appel. Il s'enferme dans une pièce qui, je pense, est son bureau. Il en ressort à quelques minutes après, l'air fermé et grave. Que se passe-t-il ?

- J'ai une urgence, tu peux rester ici tant que tu veux, mon chauffeur te ramènera.

Il part aussi vite qu'il est revenu, me laissant seule dans l'incompréhension. Son ton était froid...
Je ne comprends pas, il y a cinq minutes il était chaleureux et là...
Il a claqué la porte en s'en allant et il ne m'a même pas salué ni même regardé.
Ai-je fais quelque chose de mal ? Est-ce que je le dégoute finalement lui aussi ? Je n'aurai pas dû lui parler de tout ça hier soir.
J'ai été idiote.
Mon coeur est à mes pieds... Je savais bien que ce serais comme ça. Je me lève, fais la vaisselle et commence à ranger mes affaires. Je lui nettoierais son sweat et le lui rendrais propre cette semaine.

En repassant devant le salon, je remarque son téléphone... il l'a oublié. Je vais le lui ramener. Au moment où je le prends, il se met à sonner. Dans la panique je le repose mais mon doigt appuie sur décrocher. Merde. Je vais passer pour une fouineuse. Je vais pour raccrocher mais une voix stridente retentit dans l'appareil...