XXXIII

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Ses lèvres sont chaudes et extrêmement douces. Il pose l'une de ses mains au niveau de mes reins, m'attirant à lui. Nos corps se collent. L'autre de ses mains se pose sur ma joue. Mon coeur bat violement. Mon pouls doit être extrêmement rapide. Sa langue glisse sur ma lèvre inférieure et il intensifie le baiser. Il devient plus brutal, plus sauvage.
Comme si c'était une nécessité, comme si c'était vitale.

Mon coeur s'est arrêté de battre. Plus rien ne fonctionne, plus rien ne compte.
Juste nous, juste ses lèvres sur les miennes.
La pression de ses doigts sur ma peau, dans mon dos est de plus en plus intense. Mon corps se contracte violemment et une envolée de papillons me remue entièrement. 

Il s'écarte de moi à contrecoeur, on reprend tous les deux notre souffle. Il me fixe dans les yeux, ses prunelles d'habitudes si glaciales et claires sont actuellement sombres et brûlantes de désirs. Je tiens toujours fermement la robe contre moi. Je recule légèrement en souriant.

- Merci pour l'aide.

Je ferme la porte en souriant. Je l'entends soupirer de l'autre côté ce qui me fait encore plus rire. J'enfile le legging de sa soeur et le sweat.

Le sweat sent son odeur à lui. J'en profite pour m'imprégner de son odeur avant de ressortir.
Mon Dieu comme il sent bon.
Cette odeur qui m'est si familière et si apaisante. C'est fou comment une odeur devient importante en fonction de la personne qui l'a porte.

Je le rejoins en bas, il est dans la cuisine. Ses yeux se posent sur moi, il bloque son geste quelques secondes. Ses pupilles se dilatent avant de redevenir à la normale.

- Tu restes ?

- Tu aimerais que je reste ?

Il souffle et lève les yeux aux ciels. Il passe l'une de ses mains dans ses cheveux. Je rigole quand je le vois réagir comme ça.

- Tu ne réponds pas à ma question.

- Toi non plus.

Il s'approche de moi et mon corps se fige. Je ne fais plus la maligne là Il pose ses mains sur mes hanches et m'attire contre lui.

- Il te va bien ce sweat.

- Tu t'égare là.

Il rigole et plonge sa tête dans mon cou me faisant frissonner. Il se redresse, un sourire arrogant étire ses lèvres.

- Je veux dormir avec toi ce soir.

Je manque de tomber à terre. Mon coeur se remet à battre rapidement, ça va devenir un pouls normal à force. Son air fier me donne envie de l'embêter un peu.

- Je ne sais pas.

Il fronce les sourcils sans perdre son sourire. Il recule de deux pas et me regarde.

- Ce sweat est à moi. Ce qu'il y a dedans aussi par définition.

Mes joues rosissent. C'est donc bien son sweat.

- Drôle de définition.

Il s'approche de moi. Son sourire ne quitte pas ses lèvres et ses yeux ne quittent pas les miens.

- Tu as faim ? J'ai préparé à manger.

- Je suis fière de voir que tu n'appelles plus ton pauvre major d'homme pour ce genre de chose en plein milieu de la nuit.

Un sourire taquin étire ses lèvres et il attrape son téléphone.

- Ça peut s'arranger.

My Boss Où les histoires vivent. Découvrez maintenant