Chapitre 2 : La rentrée

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  Une sonnerie stridente me ramène dans le monde réel et je peine à sortir de mon lit

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  Une sonnerie stridente me ramène dans le monde réel et je peine à sortir de mon lit. Après un rapide coup d'œil dehors, je remarque avec dégoût qu'il pleut ce qui me donne encore plus envie de retourner sous la couette. A cette idée la voix de ma mère résonne dans mon esprit en me réprimandant et me forçant à me préparer. Oui même mes pensées sont corrigées par Josie.

Enfin je ne suis pas Jeanne d'arc non plus, il n'y a pas de quoi s'affoler.

Je m'installe au comptoir de la cuisine avec Franck et Lily après m'être préparer.

– Tu aurais pu te coiffer autrement, commente ma mère en arrivant dans la cuisine à son tour.

– Bonjour mère, oui je vais bien, oui j'ai bien dormi, merci de t'en soucier.

Elle se sert un café, ne prends pas la peine de me répondre et ressort aussi vite qu'elle est arrivée suivi par mon beau père pour se rendre au travail.

– Qu'est-ce qu'il ne lui plait pas au juste ? ma queue de cheval ou le fait que mes cheveux soient lisses ? Pensais-je à haute voix.

– T'inquiète sœurette tu es magnifique, me complimente ma sœur la bouche pleine.

– Merci ma puce, tu es pressée de reprendre les cours ?

– J'ai surtout envie de voir mes copains, j'espère que ma maîtresse sera sympa et qu'on n'aura pas beaucoup de devoir. J'ai horreur des devoirs !! Monsieur Jones nous en donnait beaucoup trop. En plus il sentait fort le café. Je n'aime pas le café. Ça fait puer les grandes personnes.

Je ris en l'écoutant. J'aurai bien envie de lui dire que plus on avance dans la scolarité plus les devoirs devenaient complexes et nombreux mais je ne voudrais pas lui casser le moral de bon matin. Nous finissons notre petit déjeuner puis nous sortons ensemble prendre le bus, au coin de la rue.

Cette année, ma sœur a exigée de prendre le bus. Nos parents ont accepté qu'on se rendent à l'école le matin en bus mais Franck récupère Lisiana à 16h tous les jours. Toutefois pour moi ce sera retour en bus le soir.

J'adore ma petite sœur mais devoir subir son caprice m'a agacée surtout que ça s'est complètement retourné contre moi. Devoir prendre le bus m'oblige à me lever plutôt et à supporter les inconnus qui l'empruntent avec leurs mauvaises odeurs, leurs histoires inintéressantes, les enfants qui crient avec leurs parents dépassaient. En résumé je ne suis pas folle de joie à l'idée de prendre les transports en commun.

A ma grande surprise il n'y a pas grand monde dans le bus. Nous nous asseyons en face d'un jeune qui doit sûrement avoir mon âge. Il me semble d'ailleurs l'avoir déjà croisé l'année dernière à l'école mais impossible de me rappeler son prénom. Pourtant avec ses cheveux mi-long châtains, son piercing à l'arcade et son look de métalleux, il ne passe pas inaperçus surtout à la Miséricorde.

Reste avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant