Chapitre 3 : Partenaire de science

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  Les semaines suivantes une routine s'installe déjà

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  Les semaines suivantes une routine s'installe déjà. Si au début je prenais le bus comme une punition pour avoir soutenu ma sœur, maintenant je le vois comme mon moment de répits. Je n'ai ni à répondre aux questions incessantes de ma mère, ni à écouter les histoires de Caroline, écouter nos frères et sœurs criaient, devoir faire la conversation à un adulte, ... J'ai la chance de prendre le bus de 17h15, ou il n'y a pas grand monde à bord. Je n'ai pas beaucoup le temps de traîner devant le lycée si je ne veux pas le louper.

Qui aurait cru que je vanterais un jour les mérites du transport en commun ? certainement pas moi.

J'ai remarqué que je n'étais pas la seule à me mettre coté fenêtre, car Tristan qui prends les mêmes bus que moi, se place généralement contre une fenêtre lui aussi.

Un mercredi et dimanche après-midi sur deux ainsi que les samedis soir je travaille au ciné-club. Sébastien ayant commençait sa saison de football, il sera moins présent pour m'aider alors une annonce a été posté pour me trouver un compagnon de route. Tout ce que je souhaite c'est que cette personne effectue son travail correctement car avant d'être avec Seb, j'ai eu le droit à deux coéquipiers trop bavard, trop distrait, trop paresseux et surtout l'un d'entre eux a failli réduire en cendre le bâtiment avec la machine à café. Moi-même à l'heure actuel je n'ai pas d'explication sur ce qui s'est passé et surtout comment ça a pu arriver mais j'ai vu Madame Perrault anéantie en découvrant le stand à nourriture en feu. Ça m'a brisé le cœur. Ils prennent soin de moi, sont très attentionnés. Ils ont totalement confiance en moi. Je les aime comme ci ils étaient des membres de ma famille.

Nous sommes vendredi et je m'apprête à aller en cours de science pour la dernière heure lorsque j'entends des cris provenant de la salle de cours. Comme le professeur à mes côtés, je me précipite à l'intérieur pour voir ce qu'il se passe.

Pierre, Bryan et Tristan sont en train de se prendre la tête. Je n'ai pas le temps de comprendre de quoi il s'agit que Madame Gong élève la voix :

– CA SUFFIT MAINTENANT ! TOUS LE MONDE A SA PLACE JE NE VEUX PU RIEN ENTENDRE.

Lorsque tout le monde est installé, elle attend patiemment que l'un des garçons parle mais en vain. Leurs visages restent fermés tout comme leurs bouches.

– Très bien, je veux vos carnets sur mon bureau, vous prendrez chacun deux heures de colle, cela vous apprendra peut-être à communiquer sans vous agressez. Maintenant je ne veux plus rien entendre jusqu'à la fin du cours est-ce clair ?

– Oui, répondent les garçons en même temps.

Caroline se retourne et demande aux garçons se qui s'est passé n'ayant pas suivi l'histoire.

– Il m'a volontairement poussé en entrant dans la salle, dit Pierre indigné.

– Et il n'a pas voulu présenter d'excuse ce sauvage, argumente Bryan.

Reste avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant