J'avais tout pour vivre une année de Terminal parfaite.
Une bande d'amis fidèles. Un petit ami aimant. Une famille unie.
Mais il aura fallut d'un week-end pour que mon monde bascule.
Si je devais résumer ce que je vais vivre en trois phrases ?
« La...
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Ça fait 10 minutes que je suis à l'arrêt dans la voiture à me torturer l'esprit. Je ne sais pas quoi faire la situation me semble tellement insensé.
Des tonnes de questions tournent en boucle dans ma tête : Dois je descendre et aller le voir ? Dois je rester là à réfléchir encore ? Dois je lui pardonner le temps d'un week end ? Dois je rentrer chez moi et commencer à l'oublier ? Dois je le supplier de rester ? Dois je le supplier de me laisser venir avec lui ?
Mon cerveau carbure à milles à l'heure et pourtant rien ne me semble une bonne idée. Dire que j'ai beaucoup réfléchie depuis hier soir serait un euphémisme. J'ai un mal de crane à force.
Il est vrai que quand Tristan m'a annoncé son départ, j'ai sur réagi. J'étais tellement en colère, effondrée que je ne voulais plus le revoir. Après avoir foncé chez Caroline et pleuré toute la nuit dans ses bras, je me suis ressaisie, non sans mal je l'avoue.
J'avais éteins mon portable pour ne pas répondre à Tristan. Et même si Caroline lui a gentiment demandé de partir après qu'il est demandé à me voir ce matin. Elle m'a conseillée d'aller profiter des derniers moments avec lui pour ne pas le regretter plus tard.
- j'imagine que tu dois être en colère contre lui, m'avait dit Caroline, mais avant de regretter de ne pas avoir profiter tu devrais passés ses dernières heures à ses côtés.
- Je sais pas si j'en aurais la force.
- Tu l'auras parce que tu l'aimes et je serais là après pour te ramasser à la petite cuillère si il le faut mais va le voir.
Si je suis devant l'immeuble de Tristan en ce moment même c'est un peu grâce à elle. J'ai pris conscience que je n'ai pas envie de regretter d'avoir fait la gueule les dernières 48h où il serait encore en ville. Seulement je n'ose pas sauté le pas et aller le retrouver.
D'un côté je me dis que j'aurai tous le temps de le détester après. Je pourrais même faire du vaudou sur une poupée à son effigie. Histoire de maudire ses futurs relations ou sa descendance si elle n'est pas de moi. Mais pour l'heure, je dois profiter d'être en sa présence.
Ouais je déraille complet.
Après une grande inspiration je sors enfin du véhicule et passe la porte d'entrée de son immeuble. Je monte d'une traite les marches et prends une deuxième grande inspiration avant de toqué, la boule au ventre, à sa porte.
Après quelques secondes qui m'ont paru de longues minutes, Tristan ouvre la porte. Son visage passe de la colère à la surprise en constatant que c'est moi qui me trouve devant lui. Je ne sais pas qui il s'attendait à voir et je m'en contre fou.
Comme aucun de nous deux ne rompt le silence je décide de me lancer la première.
- Je sais que j'ai dis que je ne voulais pas te revoir mais.. j'ai besoin de toi. Enfin je... J'ai besoin d'être avec toi. Alors est ce qu'on pourrait faire comme ci de rien n'était jusqu'à demain matin ?
