Chapitre 18 : Les apparences sont parfois trompeuses

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-Alors ? Demanda Hellix d'une voix inquiète à la druidesse qui se tenait devant lui dans une grande blouse blanche.

-J'habite dans cette ville de barbares depuis longtemps, mais c'est sûrement le cas le plus grave qui m'ait été confié. Répondit la taurène de sa voix grave.

-Mais vous avez pu le sauver ? Interrogea Sanguine.

-Oui. Ca n'a pas été facile, mais j'ai réussi à, comment dire, le remettre en un seul morceau.

La mage souffla de soulagement et s'assit sur la chaise derrière elle.

-Merci. Remercia Hellix qui restait debout au milieu de la salle d'attente.

-Je n'ai fait que mon travail. D'ailleurs, je trouve que vous m'en avez donné beaucoup en peu de temps.

-Au fait ? Interpella Sanguine. Comment vont les autres ?

-Vous parlez de l'orc et de l'humain ? Oh, ils sont toujours endormis. Mais ils seront sur pieds dès leur réveil.

-Formidable ! S'exclama Hellix. J'aimerais pouvoir vous remercier plus qu'avec des mots.

-Et bien, commencez par ne plus m'emmener de blessés, parce que je voudrais bien pouvoir finir mes nuits à l'avenir.

-Promis.

-Sinon, en général j'accepte tous les pourboires. Ca m'aide à finir les fins de mois, même si la KapitalRisk me paie assez bien pour mes services.

-Parce que vous êtes employée ? S'étonna Sanguine.

-Oui. Ma foi, je ne m'en plaint pas. La région est agréable, il y a toujours du soleil. C'est vrai que parfois Mulgore me manque et que les orages peuvent êtres violents, mais, au moins, je suis utile dans cette ville de fous.

-C'est vrai que ça ne doit pas toujours être rose. Pensa Hellix.

-Vous disiez ne pas refuser les dédommagements ? Repris Sanguine.

-Oui, pourquoi ?

-Vous avez déjà sauvé deux de nos amis, alors je pense qu'on peut faire un geste.

Elle ouvrit son petit sac en bandoulière dans lequel un objet formait une bosse. Puis elle plongea une main à l'intérieur et en sorti le crane.

-C'est quoi cette horreur ? Interrogea la druidesse.

-J'avoue que j'ai du mal à croire qu'on ait put courir si longtemps après une chose aussi hideuse. Confia Hellix.

-Je ne pense pas que vous refuseriez une de ces pierres qui l'orne ?Continua Sanguine.

-Attendez. S'étonna la taurène. Chacune de ses gemmes doit valoir une fortune. Vous tenez vraiment à m'en donner une ?

-Puisqu'on vous le dit. Insista Hellix.

-Pour nous, seul le crane a de la valeur. Avoua Sanguine. De plus, je ne pense pas que la vie d'un de nos amis est une valeur moindre qu'un de ces cailloux.

-Soit, si vous y tenez. J'ai une préférence pour les émeraudes.

Lamage, avec un de ses doigts squelettiques, fit sauter une des grosses gemmes vertes et la déposa dans la paume de main de la druidesse.

-C'est peut-être un peu trop. Confessa la taurène. Si un jour je peux vous être à nouveau utile n'hésitez pas. Sur ce, il reste bien deux bonnes heures avant le levé du jour. Si vous le per...

Laporte s'ouvrit à la volée, interrompant la discussion, et un gnome s'écroula sur le plancher juste après le seuil.

-Wylvan ! S'écria Sanguine.

Les Héritages du Passé et du Sang : Péripéties en StrangleronceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant