𝕭𝕷𝖀𝕰 𝕸𝕺𝕺𝕹 // ᶜᵃˢᵖᶤᵃᶰ ˣ ᵒᶜ

【1】

Dans une forêt, il y a fort, fort longtemps, non loin du chateau des Telmarins se trouvait un grand arbre. Aux propriétés singulières. Il était habité par un peuple.

Une petite fille, issue de ce peuple. Sortit du tunnel de tronc d'arbres. Elle s'avançait avec un long chaperon vert dans la forêt suivant un papillon rose qui s'était retrouvé devant sa fenêtre. La forêt était silencieuse, cette petite qui donnait du fil à retordre à ses parents, était encore debout pendant la sieste générale, qu'elle n'acceptait jamais de faire. Elle suivait le papillons jusqu'a la forêt la démarche sautillante et un sourire joyeux plaqué sur ses lèvres. 

Mais ce peuple avait des lois fondamentales que la petite fille, bien qu'elle soit de sang royal n'avait pas encore enregistré. Ils n'avaient pas le droit de sortir de la zone de l'arbre, étant enfant, car ils maitrisaient leur pouvoir mais pas encore le camouflage, qui était maîtrisé à l'adolescence. Du haut de ses 6 ans, la petite fille savait assez bien utiliser ses pouvoirs magiques élémentaires, bien qu'elle maîtrise mieux l'eau. Mais elle ne savait pas encore se cacher pour se protéger des autres peuples et conserver le secret autour de son peuple. Ce pourquoi on la surveillait normalement aux heures de siestes, pour être sûr qu'elle ne parte pas marcher plus loin.

La petite fille sautillait en riant, alors qu'elle créait des petits courants d'air autour d'elle en déplaçant ses mains et chantant en elfique, se retrouvant rapidement entourée de feuilles qui volaient autour d'elle.

 Le peuple d'elfes dont elle était née étaient des créatures dont la représentation était entre des fées et des elfes, sans oreilles pointues qui vivaient dans un arbre depuis la nuit des temps, l'arbre leur donnant une longévité infinie et les cachaient, ils n'avaient jamais été découverts. Ils ressemblent aux humains et grandissent comme eux mais vivent indéfiniment dans leur arbre, qui leur permet la vie éternelle.  Leur but est normalement de rester en vie et caché dans l'arbre et dans leur cité souterraine à tout jamais.

Si jamais un elfe partait trop loin de l'arbre, il gardait ses pouvoirs, qui s'amenuisent avec le temps et il perdait par la même occasion la longévité du peuple elfe.

 Sonia Faegella, la petite fille du roi elfe, ne voulait pas du but de son peuple, elle écoutait la petite voix dans sa tête et l'envie de liberté qui la poussait à toujours aller explorer les alentours. Elle continua de courir derrière le papillon, jusqu'a un cul de sac, où elle se stoppa au bout d'une falaise et se retourna, paniquée, regardant chaque arbre et ne reconnaissant aucun d'entre eux, elle était perdue. Elle n'avait jamais été aussi loin, perdue dans son aventure à la suite des papillons, elle avait dépassé de très loin la distance qu'elle parcourait auparavent.

Elle marcha sur le chemin, appelant de sa voix douce et enfantine sa famille. Sa sœur la princesse Edaline et sa mère la reine Arwen ainsi que son père le roi Aston. Ils devaient tous être inquiet, et la chercher partout.

Sans le savoir, elle s'approcha trop près du chateau. Et des gardes qui la virent s'aprochèrent d'elle, sans se faire remarquer. Ils marchèrent sur une brindille qui craqua et Sonia, paniquée, se retourna.

Elle voulu utiliser ses pouvoir mais sous le coup du stress et de l'éloignement de l'arbre Elementa elle ne réussi qu'a sentir une faible flaque d'eau aux alentour, elle tendit sa main et prononça des mots en elfique appelant l'eau la  faisant tomber sur eux en les pointant du doigt, alors qu'elle partait en courant. 

Les deux gardes énervés et ébahi la saisirent rapidement, courant plus vite qu'elle. Ils devaient la ramener à leur roi. 

Elle se prit un gros coup sur la tête et fut emmenée au chateau. Miraz dit aux soldats de l'emmener dans le cachot, pour que personne ne connaisse son existence. Il voulait s'en servir pour s'attirer les faveurs du peuple, qui après la mort de leur précédent roi, avaient du mal à l'accépter, mais, il devait trouver le bon moment, pour ne pas avoir une réaction négative, elle ressemblait à n'importe qu'elle enfant. On l'accuserait d'avoir retiré une enfant à ses parents.