↫ 𝓜𝓮𝓶𝓸𝓲𝓻𝓮𝓼 𝓭'𝓲𝓷𝓷𝓸𝓬𝓮𝓷𝓬𝓮 ↬
« Nous avons besoin de gens sur lesquels compter. »
𝓓𝓾 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓵𝓸𝓲𝓷 qu'elle s'en souvenait, Olivia avait toujours été une martyre. Une sacrifiée pour les desseins d'autrui. Elle avait parcouru les affres de la douleur, de la torture au nom de la liberté. Elle s'était écorchée les mains en combattant, mutilé les pieds en fuyant, arrachée les cordes vocales en hurlant sa rage et son désespoir. En tout temps, elle n'avait cessé de lutter. Jamais elle n'avait baissé les bras. Mais aujourd'hui, la vue du faciès d'un nouvel être réchauffait son cœur si longtemps enneigé.
Un sourire. Un simple sourire sur l'expression candide et bambine d'un être qui, depuis qu'elle avait croisé ses saphirs oculaires, était devenu son bien le plus précieux. Son nouvel espoir.
— Allez, Freya. caressa-t-elle de sa voix douce et bienveillante. Viens par ici.
Le poupon, peu assuré et hésitant, s'accrochait au banc en bois du parc de Shiganshina comme si sa vie en dépendait. Sa frimousse exprimait tous ses états d'âme : la môme passait de la peur à la frustration, de l'inquiétude à l'agacement, incapable de se lancer pour faire un pas en direction de sa mère bien trop éloignée d'elle à son goût. Elle émit de petites onomatopées contrariées, ses minuscules sourcils se fronçant avec caprices.
— Tu peux le faire, allez. encouragea Olivia sans rien perdre de son chaleureux sourire.
— Oh, elle tient bien debout !
Olivia baissa les bras et tourna la tête vers la nouvelle arrivée. L'esquisse sur les lèvres de Carla Jäger illumina celle de son amie.
— Bonjour Carla. J'essaie de la pousser à faire quelques pas, mais elle est bien décidée à n'en faire qu'à sa volonté. soupira-t-elle en secouant la tête de droite à gauche.
— Freya a toujours été têtue. rit la femme de Grisha Jäger. Tout comme Eren.
D'un geste tendre, elle passa une main dans la crinière brune de son fils, camouflé contre son buste. Ses grands yeux émeraudes pivotèrent vers la petite blonde qui l'observa à son tour en émettant un son indicible, et il y répondit en tendant sa main dans sa direction.
— Tu veux aller jouer ? questionna Carla, avant de déposer un baiser sur le front de son fils et le déposer dans l'herbe.
Aussitôt, Eren se redressa sur ses toutes petites jambes. Comme s'il était fier de montrer à son amie qu'il tenait parfaitement debout contrairement à elle, il fit un pas en avant, puis un autre, malgré un vacillement de temps en temps. Les paupières de la juvénile Freya se froncèrent alors.
— Tu te débrouilles comme un chef, Eren ! observa Olivia en haussant les sourcils avec admiration. Bravo !
La bouille de la fillette fit la moue. Eren s'arrêta et frappa dans ses minuscules mains afin d'imiter la mère de sa camarade. Mais soudain, il se fit heurter par l'ombre qui s'agrippa à son cou après s'être précipitée dans sa direction. Il retomba sur les fesses, une Freya câline accrochée à lui dans des sons enthousiastes. Les rires attendries de leur mère respective s'élevèrent alors. Eren conservait des yeux élargis, telles deux soucoupes stupéfaites.
— Pour venir voir maman tu ne daignes pas faire un pas, mais pour Eren tu cours sans même avoir peur de trébucher. conclut Olivia, amusée par la scène des deux bambins.
— Ces deux-là... lâcha Carla, tout aussi divertie. Crois-moi, ils seront soit les meilleurs amis du monde, soit les pires ennemis de la terre.
— Ne leur porte pas le mauvais œil. rétorqua la blonde des deux adultes. J'espère sincèrement qu'ils resteront ensemble. Dans ce monde, nous avons besoin de gens sur lesquels compter. De personnes à aimer et pour lesquelles nous avons la hargne de nous battre et de gagner.
Carla observa Olivia, intriguée par ses paroles dont les sous-entendus étaient nombreux. Elles laissaient présager d'un passé troublé et chaotique, mais aussi d'un avenir sombre, dénué de promesses de paix et d'espoir pour les deux enfants.
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✓ 𝐌𝐄𝐌𝐎𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐃'𝐈𝐍𝐍𝐎𝐂𝐄𝐍𝐂𝐄. [Eren x OC]
Fanfiction[𝐅𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐄𝐄] La fin du monde est proche. Les Titans règnent en maître, le continent hurle vengeance contre Paradis et Eren Jäger n'a jamais été autant mis dos au mur. Une décision, un rêve, un choix qui va supprimer la quasi-to...