Chapitre 14; Mon frère

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Point de vue de Léglolas

C'est tellement dur de les voir boucler leurs affaires pour rejoindre Pagati, j'ai l'impression qu'une partie de moi s'en va avec eux.

__ tu as pris tous tes jouets mon chéri ? Demande Keï à Adrian

__ oui, pourquoi on part ?

Je le porte

__ par-ce qu'on doit retourner chez-nous

__ pourquoi ?

__ on n'habite pas ici Adrian

__ mais et papa, pourquoi papa ne vient pas ?

Il est tellement innocent

__ papa travail chéri, et il dirige beaucoup de chose ici

__ je ne veux pas partir sans papa !

__ mon chou, on ne part pas pour tout le temps, on reviendra un week-end ou deux

Je vois des larmes apparaître

__ papa viens avec nous ?

__ Adrian !

__ ne le gronde pas Keï, il a le droit de me réclamer

Je caresse la tête de mon fils

__ et on fait quoi alors ? Je ne peux pas le laisser ici avec toi. Bref ! Adrian va prendre ton doudou qu'on s'en aille mon chéri

__ non, je reste avec papa

Keïra me lance un regard dépassée.

__ c'est toi son père, tu règles cette situation tout de suite

Elle prend direction des escaliers

__  papa ne peut pas venir avec toi à Pagati, par-ce qu'il a beaucoup de chose à faire

__ tu peux travailler avec l'ordinateur comme maman me fait-il savoir de sa voix d'enfant

__ oui mais...

__ tu ne veux pas venir, tu m'abandonnes ? Pourquoi papa ? Je ne suis pas sage ?

__ ce n'est pas toi

__ alors c'est tonton Kaîne, tu n'aimes pas tonton ?

__ c'est assez compliqué

__ papa, je ne veux pas y aller

Je le berce pour voir si le sommeil aura raison de lui. Quelques minutes après Keïra redescend.

__ il s'est endormi, tu as fait du bon boulot mon amour

__ la voiture nous attend

Elle me regarde tendrement

__ on se reverra

Je mets Adrian dans ses bras

__ prends soin de toi, prends soin de lui. Je t'aime ma prunelle

__ moi aussi... au revoir

Je porte les sacs jusqu'à la voiture, après avoir déposé un bisou sur son front, je ferme la porte. Ça fait vraiment mal de les voir partir, j'ai l'impression d'abandonner ma famille.

__ ça vas aller

En réouvrant la porte, je suis frappé par la solitude comme jamais. Il n'y a plus les rires de mon fils mêlés à ceux de Keï, ni le son de la télévision qui passe un dessin animé pour le distraire.

__ revenons à la case départ

Je m'enferme dans mon bureau la totalité de l'après-midi, vers vingt-heures, je décide de prendre mon souper. Keï m'a laissé beaucoup de nourriture, je n'ai pas besoin de cuisiné.

Adélina: Les Interdits Du Coeur Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant