8|| pain of love

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Actuellement je vis de l'inhabituelle, à peine je poste un chapitre en vous remerciant pour les 500 lectures qu'aussitôt on passe aux 700?! Vous êtes fous, merci.
Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela fait plaisir d'être lu et de voir que ça prend, merci encore pour tout.

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Après une présentation brève de la soirée, le présentateur souhaite bonne chance aux musiciens de l'orchestre et se retire en coulisse. À peine deux secondes d'attente et la lumière s'éteint, les spots eux se mettent en place et de notre place à moi et Frane ont voit les gars se placer sur la scène. Nos mains sont jointes et je sens que ses doigts de l'autre sont croisés en signe de superstition. Puis les violonistes portent à leur violon l'archet et j'entends Bill et sa voix timide font un décompte et les guitares s'accordent aux violons.

Le chanteur se déplace sur tout le devant de la scène, il revient quelques fois vers son groupe comme pur émaner leur énergie. Tom ne regarde que sa guitare mais cela ne perturbe pas le public qui continue de se déchaîner sur la voix éraillé de Bill. Il sourit beaucoup et prends un plaisir fou à jouer. Georg et Gustav se lancent des regards mutuels à chaque fois que le refrain se lance et qu'ils voient que leur ami n'est pas le seul a le chanter.

Nous nous sommes rapidement joints à la foule Frane et moi, trop heureuse de ne voir aucun faux pas ni distinction, juste leur visages pétillants. Puis la première musique se finit et il fixe rapidement son jumeau qui se mordille la lèvre, ne voulant pas crier victoire trop vite.

Le thème change et l'on passe à leur chanson de ce que me dit depuis Frane, la plus connue.

— Celle-là vaut le coup d'être la plus connue, ce n'est pas comme les autres musiques plus connues où c'est pour aucune raison.

Je commence à écouter les paroles et j'accroche directement. Ce côté de pluie pour énoncer la douleur, l'attachement à une personne me parle et raisonne en moi d'une manière où je me retrouve à chercher le regard de Bill pour voir comment celui-ci l'interprète. Et en effet ses yeux décrivent tout, sa gestuelle. Puis nos regards se croisent et donnent l'impression d'échanger les mêmes idées. Ce qui me donne une vague de frissons et me fais baisser le regard.

Les violons lors du pont s'engagent encore plus et le contraste du style du groupe et de l'orchestre frappe et l'on n'est pas les seules à le ressentir puisque la foule se met à les acclamer d'autant plus à cet instant. La lumière se rallume, les quatre gars sont en ligne et se baisse pour saluer la foule. Ils le font deux fois de suite et se tournent vers les musiciens pour également les féliciter.  Dans le lot on voit les vrais visages et il y en a qui les toisent à les faire pâlir.

— Quel bel enflure celui-là de violoniste ! Et celle-là elle doit se faire soigner pour regarder aussi mal des gamins de seize ans. S'empresse de commenter mon amie qui voit la même chose que moi

Puis un homme de deux mètres s'approche de nous, la dernière fois j'ai cru comprendre que c'était leur garde du corps. Il nous sourit et se place derrière elle et moi en nous guidant jusqu'au coulisse tout en vérifiant que personne ne s'y introduise.

On passe la porte et directement nous les applaudissons. Je prends dans mes bras Georg et Tom vient enlacer successivement Frane et moi.

— Vous avez été parfait, géniaux.

— Je suis bouche bée, moi qui ne vous écoutez pas ça risque vivement de changer.

Pain of love- Bill KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant